Ses gravures sont exécutées dans un style clair et net. Il publie à Anvers une série de planches ovales pour les fables d'Otto van Veen en 1608[2].
Les œuvres les plus importantes de Cornelis Boel sont les huit grandes estampes des batailles de Charles Quint avec François Ier dont les gravures sont exécutées en collaboration avec Jacques de Gheyn d'après la peinture d'Antonio Tempesta[3].
Il passe probablement quelque temps en Angleterre, ainsi qu'on le voit sur le frontispice de la première édition de la traduction de la Bible publiée par autorité royale en 1611, plus tard connue sous le nom de Bible du roi Jacques. Il est signé « C Boel fecit, en Richmont. », ce qui est considéré comme une indication qu'il grave tout en résidant au palais de Richmond[4].
Il a aussi gravé un portrait de Henry-Frédéric Prince de Galles, une impression ovale avec une bordure décorative et publiée par Pieter de Jode l'Ancien vers 1611-1612. Une autre gravure, Jugement dernier, est signée « Cornelis Boel fecit » sans indication de nom de peintre.
Il a pour élève Francis Delaram, peintre et graveur anglais (1615-1624)[1].
↑Otto van Veen, Amorum emblemata, figuris aeneis incisa, studio Othonis Vaeni, venalia apud auctorem, prostant apud Hieronymum Verdussen, (lire en ligne).
↑Aliénor Cambournac, L'iconographie de saint Thomas d'Aquin après le concile de Trente : 1567-1700, Paris, Éditions du Cerf, , 246 p. (ISBN978-2-204-09037-7, lire en ligne).
↑(nl) Cornelis Boel, « Zegetocht van Karel V en zijn broer Ferdinand I naar de bevrijding van Wenen, Cornelis Boel, naar Antonio Tempesta », Rijksmuseum, (lire en ligne, consulté le ).
Annexes
Bibliographie
Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, vol. 2, Gründ, , 958 p. (ISBN2-7000-3018-4), p. 485.
(en) David Norton, A Textual History of the King James Bible, Cambridge University Press, , 387 p. (lire en ligne).
(fr + la) Otto van Veen, Amorum emblemata, figuris aeneis incisa, studio Othonis Vaeni, venalia apud auctorem, prostant apud Hieronymum Verdussen, , 247 p. (lire en ligne).
Alliénor Cambournac, L'iconographie de saint Thomas d'Aquin après le concile de Trente (1567-1700), Éditions du Cerf, , 246 p. (lire en ligne).