Coquimbite

Coquimbite
Catégorie VII : sulfates, sélénates, tellurates, chromates, molybdates, tungstates[1]
Image illustrative de l’article Coquimbite
Général
Classe de Strunz
Classe de Dana
Formule chimique AlFe3(SO4)6(H2O)12·6(H2O)
Identification
Couleur vert, bleuâtre à violet clair
Système cristallin trigonal
Classe cristalline et groupe d'espace Hexagonale-scalénoédrique 3m
P3 1c
Clivage Imparfait sur {1101}, difficile sur {1010}
Cassure subconchoïdale
Habitus cristaux prismatiques courts, cristaux pyramidaux {1011}. Massif, granulaire
Échelle de Mohs 2,5
Trait blanc
Éclat vitreux
Propriétés optiques
Indice de réfraction nω = 1,539 ;
nε = 1,548
Biréfringence uniaxe (+) ; δ = 0,009
Pléochroïsme non
Transparence transparent
Propriétés chimiques
Densité 2,11 (mesurée),
2,12 (calculée)
Solubilité dans l'eau froide et dans certains acides

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

La coquimbite est un minéral assez rare de la classe des "sulfates" dont la composition est Fe23+[SO4]3·(6+3)H2O[2] et qui est donc chimiquement un sulfate de fer(III) hydraté.

La coquimbite pure est incolore et transparente. Dans la nature, cependant, elle prend généralement une couleur rose à violette, rarement aussi une couleur jaune, verte ou bleue en raison d'adjuvants étrangers.

Avec une dureté Mohs de 2,5, la coquimbite se situe entre les minéraux de référence que sont le gypse (2) et la calcite (3) et appartient donc encore aux minéraux mous, qui ne peuvent être rayés avec un ongle, mais facilement avec une pièce de monnaie en cuivre.

Notes et références

  1. La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
  2. Hugo Strunz et Ernest Henry Nickel (en), Strunz Mineralogical Tables. Chemical-structural Mineral Classification System, Stuttgart, E. Schweizerbart’sche Verlagsbuchhandlung (Nägele u. Obermiller), (ISBN 3-510-65188-X), p. 385

Voir aussi

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