Convitto nazionalePensionnat national Le terme convitto nazionale désigne une institution d'éducation mise en place lors de l'unité de l'Italie, qui permit pendant près d'un siècle, aux élèves des petites villes périphériques d'accéder aux écoles secondaires, puis aux universités. Ces établissements favorisèrent une certaine mobilité sociale. Jamais formellement abolis, ils ont vu leur rôle changer à la suite de l'évolution de la situation sociale du pays, marquée par une mobilité accrue et la progressive décentralisation du système scolaire. OrganisationDans de nombreuses régions d'Italie, l'éducation scolaire était l'apanage des organisations catholiques : certains ordres comme les Jésuites, le Piaristes, les Barnabites et les Somasques avaient une longue tradition d'encadrement dans les collèges, qui étaient destinés principalement à l'éducation des enfants de la noblesse ou des classes supérieures, et à titre exceptionnel, ils furent également accessibles aux personnes d'origine plus humble. Dans quelques rares cas, par exemple à Parme, les collèges furent dirigés par des laïcs. Après l'unité de l'Italie, le gouvernement essaya de soustraire à l’Église son quasi-monopole de l'enseignement et les Convitti nazionali se multiplièrent. Dans de nombreux cas, ils se trouvaient situés dans les bâtiments ayant appartenu à des entités ecclésiastiques après le transfert des biens ecclésiastiques vers le secteur laïc. Par tradition, reprise par des dispositions législatives[1], le directeur avait le titre de recteur[2]. Liste des convitti nazionaliEn général, les Convitti nazionali portent encore aujourd'hui le nom de rois de la Maison de Savoie ou de personnages locaux importants. Catane, Sassari et Prato les ont dédiés à des patriotes du Risorgimento. Parme est un cas particulier, la fondatrice étant la duchesse Marie-Louise.
Voir aussiArticles connexesSources
Notes et références |