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Le rôle de la sous-couche MAC est principalement de :
délimiter les trames envoyées en insérant des informations (comme des bits supplémentaires) dans ou entre celles-ci, afin que leur destinataire puisse en déterminer le début et la fin et reconnaître le début et la fin des trames dans le flux binaire reçu de la couche physique[2] ;
filtrer les trames reçues en ne gardant que celles qui lui sont adressées[2] (d'après l'adresse MAC du destinataire figurant dans l'entête de chaque trame) ;
détecter les erreurs de transmission, par exemple à l'aide d'une somme de contrôle (checksum) insérée par l'émetteur et vérifiée par le récepteur[2] ;
insérer les adresses MAC de source et de destination dans chaque trame transmise ;
contrôler l'accès au média physique lorsque celui-ci est partagé.
Différents protocoles implémentent cette sous-couche. Chaque protocole est adapté au type de média physique utilisé. En effet,
si le média est en canal dédié, dit point-à-point, on aura des protocoles comme PPP pour les accès par ligne commutée ou encore Ethernet (IEEE 802.3) commuté qui correspond actuellement au protocole dominant ;
si le média est en canal partagé, dit à diffusion, on aura des protocoles comme Ethernet (IEEE 802.3) classique (par hub ou par bus), Wi-Fi (IEEE 802.11) ou encore HFC sur la voie montante (télévision par câble).
Idéalement, avec un canal partagé on cherche à avoir un protocole :
qui tend vers un partage efficace et équitable de la capacité ;
qui est entièrement distribué c’est-à-dire décentralisé ;
qui soit simple à mettre en œuvre avec des couts réduits.
Une adresse MAC est une suite de 6 octets (souvent représentée sous la forme hexadécimale 01:23:45:67:89:ab) qui identifie de façon unique chaque interface réseau.
Historique
La sous-couche MAC était à l'origine assurée par un matériel spécifique (inclus par exemple sur les cartes réseaux Ethernet). Cependant, pour des raisons de coûts, elle tend à être implantée de manière logicielle sur les équipements grand public. Seuls les composants haut de gamme comportent une gestion matérielle de la couche MAC. La sous-couche LLC, quand elle est utilisée, est elle aussi préférentiellement réalisée par logiciel.
↑ ab et c(en) IEEE, IEEE Standard for Local and Metropolitan Area Networks: Overview and Architecture, IEEE, (ISBN978-0-7381-9219-2, lire en ligne), section 5.2.3