Conducteur (télévision)Un conducteur, en télévision, est un document qui décrit techniquement le déroulement de l'émission à réaliser, qu’elle soit en direct ou enregistrée. Il est à la télévision ce qu’est le scénario au cinéma. Dans le cas du conducteur d'antenne, il décrit le déroulement de la diffusion et l'enchaînement des émissions d’une chaîne tout au long de la journée[1]. Rédaction du conducteurLe responsable du contenu de l'émission (rédacteur en chef, chef d'édition ou directeur artistique) pré-écrit le conducteur. Celui-ci (appelé pré-conducteur, déroulé ou « séquencier ») est ensuite mis en forme par la scripte, dans un format plus technique. Le conducteur d'antenne est établi et complété par le chargé de conduite d’antenne[1] sous l'autorité du responsable ou du directeur d'antenne. ContenuLe conducteur est un tableau où chaque ligne représente une séquence (l’équivalent d’une scène au théâtre). Les colonnes stipulent :
Une colonne reste vierge pour les notes personnelles de chaque technicien. Exemple (simplifié)
Abréviations :
Logiciel généralement utilisé pour l'écriture : un tableur (par exemple Microsoft Excel), ou un logiciel spécialisé (Gilda conducteur/France2, Lisa/France3, Autosoft). LectureAvant le début du direct — ou de l’enregistrement —, le conducteur est photocopié et distribué, puis lu en détail avec toute l’équipe technique. Chaque technicien pourra noter sur son conducteur les précisions qui lui sont propres. Pendant l’émissionToute l’équipe (réalisateur, scripte, techniciens, chef d’édition…) suit le conducteur au fur et à mesure du déroulement de l’émission. La scripte note aussi les horaires réels, les inversions et les suppressions de séquences, établissant ainsi un conducteur corrigé ou réalisé. InterfaçageLe conducteur peut être synchronisé ou importé dans un serveur de diffusion (Aurora Playout, Avid Replay). Il peut aussi gérer le prompteur, les incrustations de noms. Autre nomEn radio, et dans le spectacle vivant, le conducteur peut être appelé « conduite ». « Mais ce n’est pas parce qu’il s’appelle « conducteur » et non « partition » que le « conducteur » ne peut pas se doter d’une dimension artistique et se vouloir lui aussi créatif. » (David Christoffel[2]] Notes et références
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