Condition des femmes en GuinéeCondition des femmes
en Guinée Citadines à Konakry, en 2006.
La condition des femmes en Guinée a fluctué au gré de l'histoire du pays. Il existe de multiples facteurs qui influent sur l'égalité des sexes en république de Guinée. Le poids de la culture en passant par le passé colonial ont maintenu le respect des traditions coutumières . HistoriqueDans la combat pour l'indépendance de la Guinée, les femmes ont été activement present et fait l'objet de grande sacrifice sur tous les plans notamment politique. Sous représenter, en raison des différents forme de régime fait de dictature civile et de junte militaire, s'ajoutent les inégalités de genre spécifiques[4]. Représentation et histoire du rôle des femmesMalgré un arsenal juridique se voulant égalitaire et une participation significative à la vie économique, la prégnance du droit coutumier et l'image dévalorisée des femmes aboutissent à des mariages forcés et précoces, et à des violences et des mutilations sexuelles touchant la quasi-totalité d'entre elles (85 % sont touchées par les violences conjugales, 92 % par des violences basées sur le genre et 97 % par les excisions)[5],[6] . Leurs tentatives pour faire valoir leurs droits, freinées par un faible taux d'alphabétisation, se heurtent à l'hostilité de la société et à la corruption fréquente des forces de l'ordre et des magistrats[7]. Indicateurs socio-démographiquesEspérance de vie, taux de masculinité, santéAccès à l'ÉducationEn Guinée, le maintient des filles dans le cursus scolaire qui dégringole des l’enseignement primaire jusqu’au niveau supérieur, par l'abandon scolaire, le mariage précoces où encore le désavantagées des filles par rapport aux garçons sont tant de facteur. En 2021, le ratio de filles par rapport aux garçons est respectivement de 0.88 en primaire, 0.74 dans le secondaire inférieur et de 0.79 dans le secondaire supérieur[8]. Accès à la santéProblématiques socialesExcision et mutilationsPolygamieViolence basée sur le genreLe souvenir des massacres du 28 septembre 2009, avec plus de 100 femmes retenues en esclavage sexuel ou victimes de viols de masse est encore dans les mémoires[9]. Le procès, achevé en 2024, n'a pas permis pour Kadiatou Konaté, figure de la nouvelle génération féministe et cofondatrice du Club des jeunes filles leaders de Guinée, d'ouvrir un vrai débat sur la question des violences de genre : « Lors des audiences, des accusés ont suscité des rires car ils faisaient leur show. On a regardé ces audiences comme un divertissement sans s’interroger sur les questions de fond et celles des droits des femmes »[10]. Participation à la vie politique et publiqueLe taux de participation des femmes aux instances parlementaires a été successivement de 22.81 % en 2020, de 16.71 % en 2021 et monte à 29.61 % en 2022[11], après désignation par le chef de la junte des membres du Conseil national de transition, dont la date de fin n'est pas annoncée. Féminisme et luttes fémininesLes mouvements locaux en faveur de la réduction des inégalités de genre sont particulièrement soutenus par les ONG internationales, qui y voient un levier pour le développement du pays. Pionnières
Références
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