Compensation (échecs)Aux échecs, la compensation correspond à l'avantage positionnel qu'un joueur obtient en sacrifiant du matériel. Les avantages à court terme obtenus sont l'initiative et l'attaque. FormesLa compensation peut se caractériser par :
ExemplesPolugaevsky contre EvansPolugaevsky contre Evans, 1970
Une tour sur la septième rangée (la deuxième rangée de l'adversaire) est généralement très puissante car elle menace les pions non avancés de l'adversaire et restreint la liberté du roi ennemi. Une tour au septième rang est une compensation suffisante pour un pion. Dans cette position issue d'une partie entre Lev Polougaïevski et Larry Evans la tour au septième rang permet aux Blancs d'obtenir une partie nulle en dépit d'être mené d'un pion[1]. Spassky contre Fischer
Une célèbre parte de 1960 entre les futurs champions du monde Boris Spassky et Bobby Fischer a débuté par un Gambit roi[2]. Blanc sacrifie un pion lors de son deuxième coup :
obtenant la position indiquée (premier schéma). Fischer explore un cinquième coup alternatif pour les Noirs :
atteignant la position indiquée (deuxième diagramme) où Fischer explique que « les blancs ont une compensation plus que suffisante pour le pion. » La paire de fousAvoir la paire de fous donne souvent une compensation à long terme pour le matériel sacrifié. Berthelot contre FlearBerthelot contre Flear, 1988
Une position déséquilibrée a émergé à la suite de l'ouverture, dans laquelle, avec un centre ouvert, Noir a un pion et la paire de fous pour la qualité. Balashov contre QuinterosBalashov contre Quinteros, 1976
Un milieu de partie relativement intéressant a été atteint. Les Blancs ont l'avantage matériel tandis que les Noirs compensent par deux fous actifs dont les diagonales sont ouvertes. Fous de couleurs opposéesPosition exemple
Les fous de couleurs opposées donnent parfois des chances d'obtenir une partie nulle même si l'adversaire a un avantage matériel d'un ou deux pions voire de la qualité. Voir égalementRéférences |