La société anonyme dite Compagnie des chemins de fer des Plateaux de Herve[a], est autorisée et ses statuts approuvés par l'arrêté royal du qui lui attribuent une concession pour construire « un chemin de fer prenant son origine au chemin de fer de l’État, à ou près de Verviers, passant par ou près de Dison, Chaineux, Herve, Micheroux, Fléron et Beyne et aboutissant au railway de l’État à ou près de la station de Chênée » et réaliser (ou déléguer) son exploitation[1].
Le , elle devient concessionnaire d'un « embranchement destiné à relier à la ligne des Plateaux de Herve le puits des Xhawirs »[2].
Le , l'état belge devient officiellement propriétaire et exploitant du réseau de la compagnie[3],[4]. Le rachat de la concession est conforme à la convention conclue le entre l'État et la société. L'État prévoit une « capitalisation d'anuités dues (par l'état) du chef du rachat de la concession »[5].
↑La Compagnie des chemins de fer des Plateaux de Herve est dite aussi suivant les sources : Compagnie des chemins de fer du Plateau de Herve ou encore Compagnie ferroviaire des Plateaux de Herve.
Références
↑Léopold II, Roi des Belges, « Concession du Chemin de fer des Plateaux de Herve », dans Moniteur belge, , 2353-2360 p. (lire en ligne).
↑« Chapitre II - La recomposition de l'économie et de la société : 1. La formation d’une région économique et d’une société rurale originales : le Pays de Herve au crépuscule de l’époque moderne », dans Muriel Neven, Individus et familles : les dynamiques d'une société rurale, Liège, Presses universitaires de Liège, (ISBN9782870192849, lire en ligne), p. 53-89
↑Belgique, Belgian Chamber of Representatives • Session of 21 December 1898 : Séance du 21 décembre 1898, Bruxelles, , 12 p. (lire en ligne), p. 3.
Voir aussi
Bibliographie
Ferdinand de Woelmont, Rapport de la Commission des Travaux publics, chargée d'examiner le Projet de Loi qui autorise : 1- la concession d'un chemin de fer des plateaux de Herve..., Bruxelles, Sénat de Belgique, , 3 p. (lire en ligne), p. 1-2.
Michel Laffut, Les chemins de fer belges (1830-1913) : genèse du réseau et présentation critique des données statistiques, vol. 1, Palais des Académies, 352 p. (lire en ligne), p. 324.
Philippe Camus (dir.) et Q. CH., « Ligne 38 (suite) », Entre-Voies, no 185, novembre - décembre 2013, p. 4 (lire en ligne, consulté le ).