Commanderie d'Arbigny
La commanderie d'Arbigny était une commanderie hospitalière de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, implantée dans le bourg d'Arbigny-sous-Varennes dans le département de la Haute-Marne, en région Champagne-Ardenne. SituationLa commanderie était située sur une colline au nord du village et appelée la Varenne-Noire. Une maison-Dieu aurait été fondée par les hospitaliers sur la pente menant à la commanderie, près d'une source que la croyance populaire disant miraculeuse[1],[2]. HistoireLa commanderie a probablement été fondée vers le milieu du XIIe siècle, car dès 1153 les hospitaliers et le prieur de Varennes se disputent la possession de l'église du village, provoquant l'intervention de l'évêque de Langres qui l’adjuge aux premiers en échange d'une rente annuelle que ceux-ci devront s'acquitter en faveur des seconds[1]. La maison hospitalière est incendiée en 1312 et un hôpital est alors bâti par les frères sur la pente menant à l'ancienne commanderie, à l'emplacement d'une source soi-disant miraculeuse, car guérissant la fièvre. Les habitants des villages environnants s'y rendaient par la suite en procession le jour de la Saint Jean-Baptise, patron du village. L'hôpital s’arrêta au milieu du XVIe siècle, l'église actuelle du bourg est alors construite à l'emplacement de son ancienne chapelle[1], et est remplacé par une maison de l'ordre qui continue de porter le titre de commanderie, bien que placée sous la dépendance de celle de Langres puis de La Romagne[3]. Liste des commandeursLe nom de seulement quelques maîtres et commandeurs sont encore connus[3](liste non exhaustive)[à développer] :
DépendancesOutre le village d'Arbigny-sous-Varennes, la commanderie possédait également celui de Rougeux, situé à près de 6 kilomètres au sud[4]. Lors de sa vente en 1791, la commanderie ne comprenait alors plus que[2] :
Confusion historiqueDe nombreux chercheurs et historiens, notamment jusqu'au XIXe siècle, ont attribué à tort la fondation de la commanderie d'Arbigny à l'ordre du Temple. Il s'agit bien entendu d'une erreur, d'autant plus que certains de ces mêmes auteurs mentionnent également le différend entre les hospitaliers et le prieuré de Varennes en 1153[5]. Articles connexesSources
Notes et références
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