En 1614, les quatre compagnies commerciales néerlandaises, se souciant de l’impact négatif d’une rivalité entre elles, s’unissent et reçoivent des États généraux une charte de compagnie à monopole leur cédant l’exploitation entière du commerce des fourrures sur le territoire situé entre les 40e et 45e parallèles pour trois années[1].
La même année, Adriaen Block qui fait du commerce de peaux pour le compte de négociants d'Amsterdam reste sur l'île de Manhattan. Mais l'endroit reste peu utilisé par les Néerlandais, jusqu'à ce que les premières familles de colons s'y installent en 1624. On y rencontre seulement quelques plantations et un peu d’élevage.
Face à la menace des autres puissances coloniales, la Compagnie néerlandaise des Indes occidentales (West-Indische Compagnie ou WIC) créée en 1621, décide d'édifier un fort à la pointe sud de Manhattan, afin d'affirmer ses prétentions sur la région. Baptisé « Fort Amsterdam », celui-ci va bientôt prendre l'allure d'un véritable comptoir : La Nouvelle-Amsterdam, future Manhattan.
En 1630, la WIC enlèvent au Portugais les villes de Recife, Natal et Salvador au Brésil, afin de s'assurer une partie de leur production sucrière. Recife devient la capitale de la colonie sous le nom de « Mauritsstaad ». Les populations locales se révoltent (Insurreição Pernambucana ou « Insurrection de Pernambouc ») contre leur présence dès les années 1640 et à la faveur de la Première guerre anglo-néerlandaise (1652-1654), la Nouvelle-Hollande redevient possession du Portugal.
Cependant, la Guerre néerlando-portugaise se poursuit en Asie jusque dans les années 1660.