Collection BelfiusLa Collection Belfius est une vaste collection d’œuvres d’art belges appartenant à la banque belge Belfius. Avant le , cette collection était connue sous le nom de Collection Dexia Banque. Ensuite, Dexia Banque Belgique a changé son nom en Belfius. ExplicationCette vaste collection d’œuvres d’art belges rassemble environ 4500 œuvres, parmi lesquelles figurent quelques pièces maîtresses de Pierre Paul Rubens. Les collectionneurs se sont concentrés sur les œuvres d’artistes belges à partir de 1830, tout en mettant l’accent sur la période de 1960 à nos jours. Entre 2008 et actuellement (2012), plus aucune œuvre récente n’a été acquise. La collection résulte de la mise en commun des collections détenues respectivement par les anciens établissements Crédit Communal, Paribas Belgique et Bacob. La collection d’art rassemble :
Depuis , les visuels des œuvres de la collection d'art sont partagés sur le compte Instagram https://www.instagram.com/belfiusartcollection/ belfiusartcollection]. Belfius Open ArtDans le cadre de l’initiative Belfius Open Art, la collection est, dans une certaine mesure, ouverte au public au siège principal de Belfius à Bruxelles, place Rogier (Tour Belfius). D’ à , l’exposition temporaire "Brisure. Affinités artistiques"[2] a ouvert ses portes au public chaque troisième samedi du mois. Cette exposition temporaire était le fruit d’une collaboration entre Stef Van Bellingen, commissaire de l’exposition et coauteur du catalogue, et le service Patrimoine artistique et Expositions de Belfius Banque. L’avenir de la collection d’œuvres d’artMi-, on annonçait que, malgré le démantèlement de Dexia, la collection d’œuvres d’art du groupe resterait en Belgique, et que sa vente n’était pas à l’ordre du jour. Début 2012, la collection était rebaptisée Collection Belfius. Fin 2012, on laissait entendre qu’il serait question de se défaire d’une partie des œuvres d’art, plus précisément des œuvres datant d’avant 1830. Cette annonce a déclenché une levée de boucliers dans les milieux artistiques. En cause : deux pièces maîtresses de P. P. Rubens, à savoir L’enlèvement des Sabines et La réconciliation des Romains et des Sabins, ainsi qu’une œuvre de Jan Brueghel l’Ancien. Ces trois œuvres figurent sur la liste des pièces maîtresses qui ne peuvent pas quitter le pays sans l’autorisation préalable des autorités flamandes, qui disposent d’ailleurs à leur égard d’un droit de préemption en cas de vente éventuelle. Le , on apprenait qu’un groupe de collectionneurs privés avait fait une enchère pour acquérir la collection. Ces collectionneurs sont intéressés par quelques pièces maîtresses, destinées à venir compléter leur propre collection. Outre ces collectionneurs privés, les musées sont également intéressés à acquérir (gratuitement) des parties de la collection. Dans l’intervalle, des journalistes, des directeurs de musées[3] et des hommes politiques[4],[5] ont également plaidé en faveur du maintien de la collection en tant qu’ensemble faisant partie intégrante du patrimoine artistique belge, et se sont déclarés opposés à sa vente. Le , le Ministre Joke Schauvliege déclarait – en réponse à des questions parlementaires posées au sein du Parlement flamand - qu’une concertation avait eu lieu avec la direction de Belfius Banque et que celle-ci s’engageait à ne vendre aucune œuvre d’art avant fin . Dans le même temps, le Ministre communiquait que seules trois œuvres d’art de la Collection Belfius tombent encore sous le coup du décret dit Topstukkendecreet (Décret sur les pièces maîtresses) et nécessitent donc son autorisation pour pouvoir quitter le pays. Cette protection ne s’étend pas aux autres œuvres d’art de la Collection Belfius[6]. Le , Belfius inaugurait sa nouvelle 'Belfius Art Gallery' au 32e étage de la Tour Belfius, place Rogier à Bruxelles[7]. L'ouverture de cette nouvelle galerie est en quelque sorte la confirmation que Belfius conservera cette collection à l'avenir[8]. Articles connexesLiens externes
Références
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