Code paysanLes historiens désignent souvent par le seul nom de Code paysan l’ensemble des textes revendicatifs approuvés lors d’assemblées générales par les populations soulevées lors de la révolte des Bonnets rouges en Bretagne, en 1675, bien que ce ne soit que le nom attribué à celui qui est le plus connu. Ces codes évoquent par certains aspects les cahiers de doléances de 1789. Les différents textesCes textes peuvent être des programmes, des plaintes exprimant des revendications, mais également des codes que les insurgés essayent de faire approuver ou appliquer. Le plus abouti est le Code paysan des quatorze paroisses, établi le , peut-être dans la chapelle Notre-Dame de Tréminou en Plomeur, mais il y en a eu d’autres[1].
Il y a en tout huit codes connus, dont les contenus se recoupent souvent. On pense que d’autres codes, dont les plus avancés, ont été perdus[3]. La plupart de ces codes ont pour origine le sud-ouest de la Cornouaille. Ailleurs, il y a eu des transactions locales entre révoltés et seigneurs, devant notaire. Les contenusNombre de revendications sont communes à la plupart des codes, elles concernent le domaine fiscal, et, dans le domaine politique, la réaffirmation des libertés bretonnes. Un des codes parle du pouvoir de la communauté villageoise, ce qui est une idée nouvelle. Dans le domaine fiscal, la mesure la plus importante est l'abolition de droit de champart [réf. souhaitée], ainsi que de la dîme [réf. souhaitée]. Le clergé sera payé pour son service, et seulement pour cela (article 9 du Code paysan).
Autres points :
Références
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