Coati de montagneNasuella olivacea Nasuella olivacea
Coati de montagne, planche naturaliste par Ulisse Aldrovandi, seconde moitié de XVIe siècle
Le coati de montagne (Nasuella olivacea) est un mammifère sud-américain de la famille des Procyonidae qui comprend aussi notamment les Ratons laveurs. On rencontre ce coati nain dans Nord des Andes. Il est traditionnellement considéré comme étant le seul membre du genre Nasuella, séparé des coatis de plus grande taille qui appartiennent au genre Nasua, mais cette distinction est remise en question fortement par la phylogénie moléculaire du XXIe siècle. Dénominations
MorphologieCe coati possède une fourrure épaisse et rêche dont la couleur varie du brun olivâtre au roux. Les populations du Venezuela et de Colombie ont un sous-poil sombre, alors que celles de l'Équateur ont un sous-poil clair. La queue est gris jaunâtre, annelée de noir, et souvent tenue en l'air quand le coati marche ou se nourrit au sol. Sa tête est mince, avec un museau flexible, comme chez tous les coatis. Il possède 40 dents à crêtes aigües et à couronne basse[5]. Le Coati des montagnes a un poids moyen qui oscille entre 1,5 et 2,5 kg, soit deux fois moins que le plus petit des représentants du genre Nasua (Nasua nelsoni)[6]. ComportementHabitat et répartitionCe coati est endémique du nord des Andes, à l'ouest du Venezuela, de la Colombie et de l'Équateur et au nord du Pérou. Il habite la forêt andine au-dessus de 2 000 mètres d'altitude[7]. ClassificationCette espèce a été décrite pour la première fois en 1865 par le zoologiste britannique John Edward Gray (1800-1875). La classification traditionnelle de ce coati est régulièrement remise en question à la faveur des études entreprises vers la fin du XXe siècle par la phylogénie moléculaire[8],[9]. Liste des sous-espècesSelon ITIS (30 mars 2015)[10] et Mammal Species of the World (version 3, 2005) (30 mars 2015)[11] :
Statut et préservationNasuella olivacea est classé Quasi-menacée par l'UICN depuis 2016 (sous-espèce Nasuella olivacea meridensis non incluse)[12]. Notes et références
Voir aussiArticles connexesBibliographie
Liens externes
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