Claude de Rueil
Claude de Rueil (né à Paris vers et mort à Angers le ) fut abbé commendataire et successivement évêque de Bayonne puis évêque d'Angers. BiographieClaude de Rueil est le fils et homonyme de Claude de Rueil (mort avant 1588), seigneur des Maretz ou Desmarets, avocat au Parlement de Paris et vers , président de l'Hôtel des Monnaies de Paris et de Marie Boucherat, fille d'Edmond ou Aymon Boucherat (mort en 1564) avocat général au Parlement de Paris et de Marie Ruzé. Par sa mère, il est le petit-neveu de Guillaume Ruzé, évêque d'Angers et de Martin Ruzé de Beaulieu, seigneur de Chilly et de Longjumeau qui prennent en charge son éducation après la disparition prématurée de ses parents[1]. Il fait donc ses études à l'université d'Angers et se destine à une carrière religieuse. Chanoine du chapitre de Chartres, aumônier des rois Henri IV et Louis XIII, grand archidiacre de Tours en , il obtint le prieuré du Val-Saint-Éloi grâce à Martin Ruzé, seigneur du lieu et il est mentionné comme prieur en et . Après avoir cédé ce prieuré, il devint commendataire de l'abbaye Notre-Dame d'Hyverneaux au diocèse de Paris en . Il est nommé évêque de Bayonne le et est consacré le par le cardinal François de La Rochefoucauld l'évêque de Senlis. À ce titre il participe à l'assemblée du clergé de et à celles des notables de . Nommé évêque d'Angers le son épiscopat est actif. Il crée plusieurs maisons de religieuses et en réforme d'autres. Il réunit plusieurs synodes en , et et publie un mandement en . Il meurt à Angers le après un épiscopat de 21 ans. Il lègue sa fortune à son chapitre de chanoines qui lui fait élever un tombeau surmonté d'une statue réalisée par Philippe de Buyster dans la cathédrale Saint-Maurice d'Angers [2].
Notes et références
Voir aussiLiens externes
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