Claude de Bexon
Claude-Léopold de Bexon, né le à Sarralbe, en Moselle (France) et décédé le au Ban-Saint-Martin en Lorraine (France), est un prélat français et évêque de Namur (1802-1803). Trop proche du pouvoir napoléonien, il doit démissionner en 1803. En 1806 il devient chanoine de Saint-Denis. BiographieClaude-Léopold de Bexon est le fils de Léopold de Bexon, seigneur de Volmunster et d'Ormeschviller, prévôt royal de Sarralbe et de Marie-Elisabeth de Seholtz[1]. Léopold de Bexon est créé baron du Saint-Empire en 1785. Sa famille prétend descendre de boyards russes mais ne réussit pas à faire reconnaître sa noblesse par le roi de France[2]. Claude-Léopold de Bexon fait ses études au séminaire de Metz, reçoit l'ordination sacerdotale en 1761 et est nommé curé de Stinzel, dans le même diocèse[1]. Refusant le serment à la constitution civile du clergé, il émigre en Allemagne en 1793 et ne revient en France qu'en 1801[1]. Recommandé par son frère, le général Joseph Bexon d’Ormschwiller, il figure parmi les candidats sélectionnés en 1802 par Portalis pour accéder à l'épiscopat. Il est nommé évêque de Namur le 29 avril 1802[1] et sacré évêque le 30 mai suivant, dans l'église Saint-Sulpice à Paris[3]. Il y arrive en juillet 1802, mais est vite en butte à l'hostilité de son clergé au concordat, menée par l'abbé Stevens[1]. Après avoir tenté de tenir une position médiane, il exprime publiquement son adhésion aux articles organiques, sous la pression du préfet de Sambre-et-Meuse, Pérès, ce qui le déconsidère aux yeux de son clergé. Ce conflit se développe alors qu'il réorganise le chapitre et les paroisses de son diocèse, suscitant des mécontentements[3]. De plus, il prend des mesures disciplinaires strictes envers certains membres du clergé namurois. Ayant perdu toute autorité, il est contraint de démissionner le 15 septembre 1803[1]. Lors de la formation du chapitre de Saint-Denis en 1806, il y est nommé chanoine. Il meurt l'année suivante dans sa maison de campagne du Ban-Saint-Martin près de Metz[1]. ArmoiriesÉcartelé : aux 1 et 4 de gueules au lion d'or, à la fasce cousue d'azur chargée de 3 étoiles d'argent, brochant sur le tout ; aux 2 et 3 de sable à 2 sabres d'argent passés en sautoir[4] Références
Voir aussiBibliographie
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