Claude MamanClaude Maman
Claude Maman[1],[2] né le 16 juillet 1941 à Fès au Maroc, est un rabbin français, rabbin de Clermont-Ferrand, Puy-de-Dôme, puis Grand-rabbin de Bordeaux (1975-2006)[3],[4], membre du cabinet du Grand-rabbin de France Gilles Bernheim, chargé des derniers devoirs[5]. BiographieClaude Maman fait ses études rabbiniques à la Yechiva d'Aix-les-Bains, au Séminaire israélite de France (SIF) puis devient rabbin de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), Adjoint du Grand rabbin de Lyon (Jean Kling), Rabbin d'Annecy, Rabbin de Nantes et enfin, 1975, Grand-rabbin de Bordeaux, jusqu'en 2006, pendant 31 ans[6]. Il est aumônier des hôpitaux et aumônier des prisons. Il est père de 4 filles: Myriam, Eva, Ruth, Danielle Il est l'oncle de Nicolas Daragon Création d'une école juive à BordeauxDès son arrivée à Bordeaux, il veut y créer une Ecole juive. Il parvient à convaincre 4 premières familles qui inscriront leurs enfants à la rentrée 1982. L'inauguration a lieu en présence de Jacques Chaban-Delmas. Le Grand Rabbin Maman fait installer des préfabriqués dans la Cour intérieure de la synagogue, financés par des bienfaiteurs. Il nomme cette école le Gan Yossef à la mémoire du Grand-rabbin Joseph Cohen qui a échappé à la déportation en s'échappant par la cour où l'école juive s'installe. Il gère cette école et la préside. En 2014, le Gan Yossef devient Ecole Edmond J Safra. La Fondation du même nom finance l'achat du nouvel immeuble de l'ecole pour que le Gan Yossef ait des locaux spacieux et confortables. ActivitésIl participe à la préservation des cimetières juifs d'Europe, à des cérémonies inter-religieuses, avec le cardinal Jean-Pierre Ricard[7],[8],[9] et au Deuxième Congrès Mondial des Imams et Rabbins Pour la Paix, à Séville, en Espagne, du 19 au [10]. Il s'exprime en 2002, sur l'affaire Maurice Papon[11] et devient membre du Cabinet du Grand-rabbin de France, Gilles Bernheim, puis de Haim Korsia, chargé des derniers devoirs (hevra kaddisha)[12],[13]. HonneursŒuvres
Bibliographie
Notes et références
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