Il a souvent piloté des projets de traduction, en particulier avec Elsa Triolet sur Anton Tchekhov, et son épouse Irène Sokologorsky. Traducteur, il a travaillé sur une trentaine d'ouvrages. Il est surtout connu comme traducteur de référence du poète Maïakovski auquel il avait consacré sa thèse de doctorat d'État[3].
Analysant l'« histoire mouvementée » de l'université Paris-VIII-Vincennes, Le Monde considère que l'université a alors « peut-être eu contre elle le "tort" d'être présidée, à plusieurs reprises, par des professeurs "marqués" politiquement, tels M. Claude Frioux (communiste) et M. Pierre Merlin (socialiste) »[5].
Maïakovski par lui-même, Seuil, coll. "Écrivains de toujours", Paris 1961.
Anton Tchékhov, Œuvres, introduction, chronologie et table alphabétique des récits dans les trois tomes, Gallimard, coll. Bibliothèque de La Pléiade (1968, 1970, 1971).
Vladimir Maïakovski, Lettres à Lili Brik (1917-1930), trad. Andrée Robel, présentation de Claude Frioux, Gallimard, 1969.
Patrick Cabanel, « Friesé, Charles », in Patrick Cabanel et André Encrevé (dir.), Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours, tome 2 : D-G, Les Éditions de Paris Max Chaleil, Paris, 2020, p. 677-678 (ISBN978-2-84621-288-5)