Claude Durix

Claude Durix
Nom de naissance Claude Durix
Naissance
Villeneuve-l’Archevêque (Yonne)
Drapeau de la France France
Décès (à 90 ans)
Tétouan Drapeau du Maroc Maroc
Activité principale
Distinctions
Auteur
Langue d’écriture Français
Genres
essai sur le Japon

Œuvres principales

  • Célébration de l’œil (1963)
  • Cent clés pour comprendre le zen (1976, rééd. 1991)
  • Le Sabre et la Vie (1985, rééd. 1997)
  • Norbert Calmèls, histoire d'une amitié (1986)

Claude Durix, né le à Villeneuve-l'Archevêque (Yonne) et mort le à Tétouan (Maroc), est un ophtalmologue français, écrivain spécialiste du Japon, en particulier du bouddhisme zen et de la calligraphe.

Biographie

« Né dans une vieille famille de daïmyôs gaulois du Pays Éduen » (comme il le dit dans l'un de ses ouvrages)[1], il s'installe à Casablanca au Maroc, son pays d'adoption, pour exercer son métier de chirurgien ophtalmologiste pendant plus de trente ans, de 1950 à 1986.

Passionné par le Japon et sa culture, iIl pratique les arts martiaux depuis 1945, et totalise douze grades de ceinture noire : 4e dan de kendo , 3e dan de judo , 3e dan de iaidō , 2e dan d'aïkido. Il participe comme combattant à trois championnats du monde de kendo, à Tokyo en 1970, à Los Angeles, avec sa fille (2e dan de kendo), en 1973, à Londres en 1976. Il est l'un des fondateurs de l'Union africaine de judo et de la Fédération internationale de kendo.

À son premier voyage au pays du Soleil levant, en 1956, il découvre le bouddhisme zen au temple du Manpuku-ji, près de Kyoto. Le supérieur, Sengoku rôshi, devient son ami.

Bien que de confession catholique, il ne trouve pas sa religion incompatible avec le zen. Il est ainsi amené à présenter à travers des conférences et des films ce courant du bouddhisme au Maroc, ce qui est une première sur le continent africain[réf. souhaitée]. Il projette ainsi Zen, Hymne à la Vie, premier film réalisé sur la vie des moines zen[réf. nécessaire], qu'il a créé en collaboration avec Sengoku rôshi. Et surtout, il fonde des dojos zen, d'abord à Casablanca, puis à Rabat et à Marrakech.

À la mort de son maître et ami, Sengoku rôshi, en 1971, il rencontre à Paris Taisen Deshimaru , et devient moine zen, « dendôshi » 伝道師 (chargé de la transmission de la Voie)[réf. nécessaire] et vice-président de l'Association zen internationale. Mais, insatisfait des orientations prises par l'association, il démissionne en avril 1981 de tous ses titres et fonctions pour se séparer définitivement de l'AZI, un an exactement avant la mort de Taïsen Deshimaru.

Ainsi, en union avec des groupes du Maroc, de France, d'Espagne, de Suisse, d'Allemagne, il pratique un zen plus pur, plus dépouillé, plus œcuménique et se consacre plus que jamais, sans arrière-pensées, sans esprit de profit, sans exclusivité pour personne, à Zazen, la méditation assise du zen.

Famille

Fils d’Alphonse Durix (1895-1950), général de brigade[2], et d’Anne-Marie Ménétrier (1895-1981), il est l’aîné de deux enfants. Il épouse le 19 mai 1945, à Lyon, Suzanne Micolier († 2008), avec qui il aura deux enfants : Charles († 2014) et Claude-Marie.

Pierre Durix et sa femme sont tous deux inhumés au cimetière Moujahidine de Tanger.

Œuvre

Claude Durix est l'auteur de nombreux ouvrages traitant de l'œil, des arts martiaux, du bouddhisme zen et de sa grande amitié avec Norbert Calmels. Il préface deux ouvrages de Pierre Delorme, disciple et élève de Kendo: Dojo le temple du sabre et Iaïdo le tranchant du sabre.

Publications

Discographie

  • Japon médiéval (45 tours, 1962). Textes enregistrés par Claude Durix et Pierre Rambach, musique de cour de type genjoraku LD393
  • Célébration de l'œil. Lyon, SODER (s.d.)

Filmographie

Zen, Hymne à la Vie, premier film sur la vie des moines zen[réf. nécessaire], réalisé avec Sengoku Rôshi.

Distinctions

Notes et références

  1. Zen ou comment nourrir le bébé-tigre.
  2. « DURIX Alphonse Antoine Claudius », sur www.memorialgenweb.org (consulté le )

Liens externes