Claude Barbin, baron de Broyes est un administrateur français né vers 1565-1570 et mort en mai 1624, en Franche-Comté espagnole.
Famille
Fils de Christophe Barbin, seigneur du Mesnil, anobli en [1] par Henri IV et de Marguerite Riotte, Claude Barbin a épousé Jeanne Cochon, fille d'un conseiller au siège présidial de Melun.
Après le "coup de majesté[Note 1]" de Louis XIII, le , il est assigné à résidence dans sa demeure où les gardes pillent sa vaisselle et son argent et où deux commissaires font l'inventaire de ses biens et papiers, les scellés sont mis sur ses affaires et ses archives. Le , il est d'abord emprisonné au For-l'Évêque[3] puis à la Bastille.
Il entretient depuis sa prison une correspondance secrète avec Marie de Médicis, alors en exil à Blois. Il est accusé d'ourdir un complot. Le , il est condamné au bannissement à perpétuité par un arrêt enregistré le , mais il demeure emprisonné à la Bastille sur ordre du roi[4].
Le , Marie de Médicis obtient sa libération par l'article 7 du traité d'Angers.
Fortune
Le , il achète la baronnie de Broye qu'il vend le à Dreux Barbin (son frère)[5].
Bibliographie
Petitot, Memoire de François de Paule de Clermont, Marquis de Montglat, Paris, , p. 19, 21-23, 26
Michaud et Poujoulat, Mémoires du Cardinal de Richelieu, vol. 7, Paris, , p. 122-123, 134, 182
Achille Halphen, Journal inédit d'Arnaud d'Andilly, Paris, , p. 2
Monmerqué et Taillandier, Mémoires du marquis de Beauvais-Nangis, Paris, , p. 147
Fernand Hayem, Le maréchal d'Ancre et Léonora Galigai, Paris, , p. 261, 290
M. F. de Mallevoüe, Les actes de Sully passés au nom du roi de 1600 à 1610, Paris, , p. 19
Henri Carré, La jeunesse et la marche au pouvoir de Richelieu, Paris, , p. 113-114, 151-152, 160, 187
Roland Mousnier, La vénalité des offices sous Henri IV et Louis XIII, Paris, , p. 261-264
Pierre Grillon, Les papiers de Richelieu, vol. V, Paris, , « lettre 29 », p. 40, 74
Françoise Bayard, Le monde des financiers au XVIIe siècle, Paris, Flammarion, , p. 53, 209, 217-219, 278, 284, 375, 384