Claude-Nicolas Leclerc
Claude-Nicolas Leclerc, né le 25 juillet 1738 à Ville-Dieu-en-Beauce, mort le 20 novembre 1808 dans la même ville, est un avocat et homme politique de la Révolution française. Il ne saurait être confondu avec son collègue et homonyme Jean-Baptiste Leclerc, député du Maine-et-Loire. BiographieJeunesseClaude-Nicolas Leclerc est le fils de Nicolas Le Clerc (1705-1769) et de Renée Rivière (1711-1795). Claude-Nicolas Leclerc est l’aîné de cinq enfants. Son père peut lui payer des études de droit. En 1764, il est nommé avocat au Parlement de Paris. Carrière politiqueMandat à la LégislativeLa France devient une monarchie constitutionnelle en application de la constitution du 3 septembre 1791. Le même mois, Claude-Nicolas Leclerc, alors juge de paix et accusateur public près le tribunal du district de Vendôme, est élu député suppléant du département du Loir-et-Cher, le troisième et dernier, à l'Assemblée nationale législative où il n'est pas appelé à siéger[1]. Mandat à la ConventionLa monarchie prend fin à l'issue de la journée du 10 août 1792 : les bataillons de fédérés bretons et marseillais et les insurgés des faubourgs de Paris prennent le palais des Tuileries. Louis XVI est destitué et incarcéré à la tour du Temple avec sa famille. En septembre 1792, Claude-Nicolas Leclerc est élu député du département du Loir-et-Cher, le sixième sur sept, à la Convention nationale[2]. Il siège sur les bancs de la Plaine. Lors du procès de Louis XVI, il vote « la détention perpétuelle », se prononce contre l'appel au peuple mais en faveur du sursis à l'exécution[3]. En avril 1793, il vote en faveur de la mise en accusation de Jean-Paul Marat[4]. En mai, il vote en faveur du rétablissement de la Commission des Douze[5]. En thermidor an III (juillet 1795), il est élu secrétaire de la Convention aux côtés de Jean Lemoine-Devilleneuve et de Louis-Jacques Savary sous la présidence de Louis-Marie de La Révellière-Lépeaux[6]. Mandat sous le DirectoireLe 13 octobre 1795, Claude Nicolas est élu au Conseil des Cinq-Cents. Il y restera du 27 octobre 1795 jusqu'au 20 mai 1798. Il est nommé secrétaire de ce Conseil des Cinq-Cents[7]. Fin de carrièreClaude Nicolas Le Clerc ne se représente pas et est nommé juge à Vendôme. Le Clerc est nommé à nouveau juge de paix du canton de Montoire, le 8 novembre 1798. Puis il est nommé comme juge au tribunal civil de Vendôme le 17 mai 1800[8]. AnnexesNotes et références
Bibliographie
Liens externes
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