Il obtient en 1804, à 22 ans, le tout premier prix du prix de Rome en gravure[3]. À la suite de ce concours, il va à Rome à l'Académie de France où il reste quatre ans. Il réalise quelques peintures à l'huile et une gravure, d'après un tableau de Raphaël intitulé La Déposition du Christ au tombeau. Cette gravure est exposée, beaucoup plus tard, au Salon de 1848 où elle obtient une médaille de seconde classe[4].
De retour à Paris, il grave plus de trente camées ou pierres pour l'ouvrage monumental dont son père assure la responsabilité (gravure et édition), la Galerie de Florence.
En 1821, il est directeur de l'école municipale de dessin et de peinture d'Abbeville. Il retourne à Paris en 1847.
Il a eu deux fils.
Il meurt d'une attaque d'apoplexie compliquée de paralysie le 5 avril 1851.
Œuvres
Œuvres acquises par le musée d'Abbeville et de Ponthieu
Le catalogue du musée, devenu musée Boucher-de-Perthes, donne la liste des œuvres qu'il a acquises en 1893[5]
Homme de campagne, dessin, crayon : portrait d'un cultivateur 1841
Jeune fille, crayon et estompe, jeune fille, tête nue, en tenue de soirée
Pêcheur, crayon rehaussé de couleurs
Portrait de l'abbé Cauet, crayon et estompe
Portrait de petit individu, connu autrefois à Abbeville comme voleur, crayon relevé d'estompe
Une mendiante, un religieux
Portrait de dame, crayon et estompe, rehaussé de gouache
Petite matelote, crayon à l'estompe et à la gouache
↑G. A. Ballin, membre de l'académie de Rouen, « Notice nécrologique sur Claude-Louis Masquelier, graveur », Bulletin de la Société libre d'émulation du commerce et de l'industrie de la Seine-Inférieure, , p. 24-32 (lire en ligne).
↑Notice des dessins, cartons, pastels, miniatures et émaux exposés dans les salles du 1er étage [et du 2e étage] au Musée impérial du Louvre, Musée du Louvre. Département des peintures, des dessins et de la chalcographie, C. de Mourgues frères, , 479 p. (lire en ligne), p. 359 et suiv..
↑Musée d'Abbeville et du Ponthieu., Catalogue du musée d'Abbeville et du Ponthieu. Peintures, gravures, sculptures, antiquités, Paris, impr. de Plon-Nourrit et Cie, , 395 p. (lire en ligne), p. 114 et suiv..
↑Anaïs Bonin ; Claire Marcadé, « Joconde », sur culture.gouv.fr (consulté le )