Le cimetière de l'Est ouvre en 1806[1] après la fermeture des deux cimetières paroissiaux de la ville, celui de Notre-Dame et celui de Saint-Nicolas (pour la ville basse). Il a souffert des bombardements de la Seconde Guerre mondiale. Il est partagé en deux parties, séparées par la rue de Dringhen, le cimetière ancien et le cimetière nouveau. la partie ancienne est la plus intéressante car c'est ici que sont conservées le plus de tombes d'autrefois, souvent ornées. On y remarque nombre de médaillons, de bustes et de statues, œuvres de sculpteurs locaux (Jean de Bay, Achille Blot, Antoine Declercq, Paul Graf, John Hopkins, Édouard Lormier, etc.)[1],[2]; alors que la partie moderne n'offre aucun intérêt esthétique.
Le visiteur remarque le petit monument érigé en mémoire du naufrage du d'un navire anglais sur la côte boulonnaise où périrent quatre-vingt-deux personnes en partance pour l'Australie, enterrées ici. Il a été élevé en 1853[1].
Auguste Angellier (1849-1911), doyen de la faculté des lettres de Lille, professeur de littérature anglaise (bas-relief d'une douleur par Laurent-Honoré Marqueste)
Achille Blot (1855-1926), sculpteur qui laissa plusieurs œuvres dans ce cimetière
Colonel Joseph Sansot (1776-1853), fidèle napoléonien qui dut toutefois empêcher le débarquement à Boulogne de Louis-Napoléon Bonaparte (futur Napoléon III)