Cicindèle champêtre

Cicindela campestris

La Cicindèle champêtre (Cicindela campestris) est une espèce de coléoptères verts, parfois bleuâtres, plus rarement noirâtres. C'est un insecte chasseur redoutable d'une grande rapidité et d'un appétit féroce. Elle attrape ses proies à la course et effectue des vols courts en cas de danger. Sa larve, également carnivore, vit dans un terrier vertical où elle attend qu'une proie passe à sa portée.

Taxinomie

Plusieurs sous-espèces sont reconnues :

Habitat

Ce coléoptère fréquente les milieux ouverts.

Comportement

Période d'apparition des adultes : mars à septembre.

Les impressionnantes mandibules de la cicindèle saisissent les proies avec l'efficacité d'une paire de tenailles arrachant un clou.

Répartition

Cet insecte peuple toute l'Europe.[réf. nécessaire]

Philatélie

Ce coléoptère figure sur une émission de la République démocratique allemande de 1968 (valeur faciale : 10 p.).

Littérature

  • L'écrivain et entomologiste allemand Ernst Jünger a écrit plusieurs textes sur les cicindèles.
  • Kōbō Abe, au début du roman La femme des sables, fait chercher à son héros, collectionneur d'insectes, des cicindèles.
  • Henri Vincenot dans le troisième recueil Récits des friches et des bois écrit : « Nous voyions évoluer les chenilles et les cicindèles, ces dernières creusaient autour de moi leurs petites trappes, s'y cachaient et attendaient ainsi dissimulées, les sauterelles multicolores, les criquets et les scarabées pour les dévorer après les avoir cisaillés de leurs pinces grotesques ».
  • Dans le manga "Arachnid" de Shinya Murata et Shinsen Ifuji,l'héroïne, Fujii Alice se bat contre un tueur du Clan portant le nom de "Cicindèle", celui-ci utilise des attaques similaires aux techniques de chasse de l'insecte.(Shinya Murata nous indique plusieurs fois dans les avant-propos être fasciné par le monde des insectes)
  • Dans le roman " La bête faramineuse" de Pierre Bergounioux, il est écrit " Nous rencontrions de plus en plus d'insectes, des papillons noirs, quelconques, mais aussi l'éclair bleu, insaisissable, du Grand Mars. Les cicindèles semblaient naître du sable".

Notes

  • Cicindela elegans Fourcroy & Geoffroy, 1785, la "cicindèle verte à pointes jaunes", pourrait être un synonyme pour cette espèce[5].

Références

  1. (la) Linnaeus, C. 1758. Systema naturæ per regna tria naturæ, secundum classes, ordines, genera, species, cum characteribus, differentiis, synonymis, locis. Editio decima, reformata. Holmiæ. (Salvius). Tomus I: 1-824. (lien).
  2. Olivier, G. A. 1790. Encyclopédie méthodique. Histoire naturelle. Tome cinquième. Insectes. Paris. 761 pp. lien), page : 728.
  3. (la) Fourcroy, A.F. 1785. Entomologia Parisiensis ; sive catalogus insectorum quae in Agro Parisiensi reperiuntur; secundum methodum Geoffraeanam in sectiones, genera & species distributus : cui addita funt nomina trivalia & fere trecentae novae Species. Pars prima. Via et Aedibus Serpentineis, Parisiis : 1-231. (lien).
  4. Geoffroy, E. L. 1762. Histoire abrégée des insectes qui se trouvent aux environs de Paris, dans laquelle ces animaux sont rangés suivant un ordre méthodique. Tome I. Durand, Paris. 523 pp. ([1]), page : 154.
  5. (la) Fourcroy, A. F. de 1785. Entomologia Parisiensis; sive catalogus insectorum quæ in agro Parisiensi reperiuntur; secundam methodam Geoffrœanam in sectiones, genera & species distributus: cui addita sunt nomina trivialia & fere trecentæ novæ species. Pars prima. - pp. I-VII [= 1-7], [1], 1-231. Via et Aedibus Serpentineis, Parisiis : 1-231 (lien), page: 62

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