Le nom de Hodna, donné au chott, mais également au l'ensemble montagneux, provient de l'arabe et signifie : « sérénité, paix »[2].
Présentation
Le chott el Hodna fait partie d'une série de chotts qui se sont développés aux endroits de convergence des eaux provenant de l'Atlas saharien au sud (Aurès) et de l'Atlas tellien au Nord (Chréa et Djurdjura). La cuvette (bassin) du Hodna a une superficie de 8 500 km2 dont 1 100 km2 pour le chott à proprement parler. Il est situé à 400 mètres d'altitude.
Son alimentation est assurée par au moins 22 cours d'eau principaux auxquels il faut ajouter des sources d'eau douce. Il se met en eau uniquement en hiver, sec et salé en été, des croûtes de sel couvrent toute son étendue. À cause d'une forte évaporation, il se transforme régulièrement un désert de sel.
Le Chott el Hodna est un type de zone humide représentatif au niveau de la Méditerranée de par l'étendue de sa superficie et de son bassin versant. Sa situation en zone aride est un autre atout justifiant le degré de rareté de ce type de milieu naturel d'un seul tenant ayant subi peu ou pas de transformations importantes par l'homme. Enfin le chott est un modèle représentatif de par la présence de plusieurs types de sols, de bioclimats et de variétés biologiques.
La faune et la flore riche de ce chott abritent des espèces menacées telles que la gazelle de cuvier. La faune, riche et diversifiée, est composée de 119 espèces d'oiseaux, 20 espèces de mammifères et 10 espèces de reptiles[3].
Abdelghani Zedam et Mohamed Fenni, « Vascular flora analysis in the Southern part of Chott El Hodna wetland (Algeria) », Advances in Environmental Sciences - International Journal of the Bioflux Society, vol. 7, no 3, , p. 357-368 (ISSN2066-7647, lire en ligne)