Cherif Kheddam est né en 1927 à Aïn El Hammam en Kabylie, dans une famille de paysans. À l'âge de 9 ans, il suit une formation coranique à la zaouïa de Boudjellil, dans la région de Tazmalt[2]. En 1942, il part à Alger pour travailler dans une fonderie à Oued Smar. Cinq ans plus tard il s’installe en France[6] et s'établit à Saint-Denis puis à Épinay[1]. Au début, il travaille dans une fonderie puis dans une entreprise de peinture[2].
Lorsqu'il s'intéresse à la musique, il suit des cours du soir de solfège et de chant, après son travail. Le début de sa carrière est marqué par la sortie de ses premières chansons Yellis n'tumert. En 1956, il signe un contrat avec Pathé Marconi. En 1963, il rentre en Algérie et il anime une émission pour les jeunes talents intitulée Ighennayen Uzekka,(les chanteurs de demain) à la radio kabyle Chaine II[2].
En 1995, Cherif Kheddam revient en France pour se faire soigner. Il meurt à l'âge de 85 ans, dans un hôpital parisien le [7], où il était hospitalisé des suites d'une maladie chronique[8],[1],[2]. Le , le corps de Cherif Kheddam est rapatrié en Algérie[9]. Il est inhumé le dans son village natal[10],[1].
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↑ abc et dYacine Idjer, « Un monument de la chanson kabyle : « Cherif Kheddam n'est plus » », Info Soir, no 2592, , p. 15 (ISSN1112-9379, lire en ligne).
↑Hafid Azzouzi, « Cherif Kheddam sera inhumé, vendredi, à Imsouhal (Tizi Ouzou). Le village Boumessaoud fier de son enfant prodige », El Watan, (lire en ligne).
↑Yacine Farah, « Hommage des artistes algériens de France », El Watan, (lire en ligne).
↑Ahcène Tahraoui, « Le chanteur Chérif Kheddam en France pour des soins », El Watan, (lire en ligne).
↑Hafid Azzouzi, « La dépouille de Cherif Kheddam est arrivée jeudi soir à Alger », El Watan, (lire en ligne).
↑Hafid Azzouzi, « Cherif Kheddam inhumé à Boumessaoud ( Tizi Ouzou) », El Watan, (lire en ligne).