Chasseurs basquesLes chasseurs basques sont des unités d’infanterie légère (de chasseurs à pied) constituées par différentes armées. En FranceLes unités de chasseurs basques françaises sont créées lors de la Révolution française pour défendre la frontière des Basses-Pyrénées. Les chasseurs basques se distinguent du 1er au à la défense de Château Pignon, en avant de Saint-Jean-Pied-de-Port, à 1 contre 8. Ils remportent quelques succès par la suite, et leur ardeur au combat réussit à empêcher les Espagnols de progresser en profondeur. En , trois des bataillons basques forment la 5e demi-brigade d’infanterie légère, sous les ordres de Moncey, désormais chef de bataillon. En , le bataillon de chasseurs basques d’Harispe, forme avec les grenadiers de la 5e demi-brigade la colonne infernale qui s’empare des cols au-dessus de Saint-Jean-Pied-de-Port. En 1795, la paix est signée avec l’Espagne, et les chasseurs basques restent cantonnés sur la frontière. En , ils sont réduits à un bataillon. En 1800, ils sont déplacés sur Libourne[1], et un deuxième bataillon est reformé. Les deux bataillons font la campagne de 1800 dans l’armée de réserve de seconde ligne, dite armée des Grisons et sont ensuite dissous le à Berne. En 1806, ils forment le 4e régiment d’infanterie légère et participent à la victoire d’Iéna. En 1808, trois cents d’entre eux forment la garde d’honneur de Murat en Espagne. Le bataillon est intégré à la Grande Armée pour la campagne de Russie en 1812[2]. Personnalités ayant servi dans les chasseurs basques
En Uruguay : les cazadores vascosEn Uruguay, un régiment (ou bataillon) de chasseurs basques est créé lors de la Grande Guerre par le gouvernement Colorado, le , pendant le siège de Montevideo. Le colonel est Juan Bautista Brie de Laustan, l’uniforme est bleu à parements rouges, avec un béret basque rouge. Cette unité, outre son propre état-major, sa logistique, sa musique et son artillerie, comprenait des compagnies de grenadiers, de voltigeurs, et sept compagnies d’infanterie, pour un total de 650 hommes. Un autre régiment de chasseurs basques est formé par les Blancos, recrutant des vétérans des guerres carlistes[3]. Sources
Notes
Voir aussiArticles connexesLiens externes
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