Héritier d'une fabrique familiale d'horlogerie genevoise, marié et père de deux enfants déjà adultes, Charles Dé, cinquante ans, ne supporte plus sa vie trop bien réglée. Face à un journaliste de télévision venu faire un reportage sur le centenaire de son entreprise, il prend conscience qu'il n'a plus la force de tenir son rôle dans ce jeu social qu'il n'a pas choisi. Il abandonne sans prévenir sa famille et son entreprise. Logeant à l'hôtel sous une fausse identité, il croise dans un café un couple bohème, Paul et Adeline, qui l'accueillent dans leur maison à la campagne.
Premier long métrage d'Alain Tanner, le film donne le coup d'envoi de la Nouvelle Vague suisse.
Il évoque le droit de vote des femmes, qui ne sera accordé au niveau fédéral en Suisse qu'en 1971, après sa sortie.
Notes et références
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Voir aussi
Bibliographie
Jean-Elie Fovez, « Charles, mort ou vif », Téléciné no 160, Paris, Fédération des Loisirs et Culture Cinématographique (FLECC), , p. 28-29, (ISSN0049-3287).