Le , il obtient l’autorisation de lever le régiment Fay Dragons[3].
Le , il est assiégé dans Philippsburg par l'armée de Léopold Ier et des princes de l'empire, commandée par Charles de Lorraine[4]. Du Fay défend la place durant quatre mois. Il capitule le 9 septembre, pour le cas où il ne serait pas secouru avant le 17[5]. Il se rend le 17 septembre, et sort avec les honneurs de la guerre[6]. Il est nommé maréchal de camp le 1er octobre. Il devient alors gouverneur de Brisach et lieutenant général de roi[7] en Haute-Alsace[8].
En 1678, il se démet de son régiment, qui passe au marquis de La Lande[9].
Le , il devient gouverneur de Fribourg. Il le reste jusqu’à sa mort, en juin 1693[1].
Notes et références
↑ ab et cÉ. Franceschini, in Roman d’Amat et R. Limouzin-Lamoth (dir.), Dictionnaire de biographie française, Letouzey et Ané, 1967, t. XI, p. 1386.
↑Le , dans une lettre à Louvois, Du Fay affirme avoir brûlé en quinze jours « treize petites villes, bourgs ou villages ». Il précise qu’« il ne restait plus âme qui vive dans aucun d'eux. » Service historique de l'armée de terre, Archives de la guerre, Al 414, 9 septembre 1674, Dufay à Louvois. Camille Rousset, Histoire de Louvois et de son administration politique et militaire, Didier, 1862-1864, t. II, p. 72. John Albert Lynn, Les guerres de Louis XIV : 1667-1714, Perrin, 2010, p. 387, note 36. Voir aussi Luc-Normand Tellier, Face aux Colbert : les Le Tellier, Vauban, Turgot et l’avènement du libéralisme, Presses de l’Université de Québec, 1987.Etext
↑Émile Laloy, La Révolte de Messine : l’expédition de Sicile et la politique française en Italie (1674-1678), Klincksieck, 1929, t. III, chap. XIX, p. 1.
↑L’office de lieutenant général de roi ne doit pas être confondu avec celui de lieutenant général. Le lieutenant général de roi est subordonné au lieutenant général.
↑C. d’E.-A., Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables : à la fin du XIXe siècle, Évreux, Hérissey, 1921, t. XVII, p. 162.