Charles PetitjeanCharles Petitjean
Charles Petitjean, né le à Luttre, est un homme politique belge. Il est le fondateur et le président du microparti politique Front Wallon. BiographieEnfance et formationCharles Petitjean est le fils d’un résistant et d’une mère reconnue « Juste parmi les nations » par l’Institut Yad Vashem pour avoir sauvé des Juifs durant la Seconde Guerre mondiale. Il est breveté en assurances de l’IHEC (1960), lorsqu’il entame sa carrière professionnelle comme inspecteur aux AG[1]. Au lendemain de son service militaire, il accède à la présidence de la régionale de Luttre du Parti Libéral. Remarqué par le président du parti Roger Motz il devient le secrétaire général des Jeunesses libérales de Belgique[1]. CarrièreEn 1964, il devient bourgmestre de Luttre-Liberchies et Conseiller provincial. À la fusion des communes, il est élu bourgmestre de Pont-à-Celles. En 1967, il est élu président des Jeunesses Libérales de Belgique. Il est élu député fédéral de l'arrondissement de Charleroi et réélu en 1985. En 1985, le conseil national du PRL le désigne pour être secrétaire d’État à la coopération. De 1981 à 2004, il est consul honoraire de Tunisie nommé par le président Bourguiba[2]. Adhésion au Front NationalIl est élu député wallon de la circonscription de Charleroi en 2004, sur les listes du Front National. Il occupe jusque juin 2009 ce siège de député au Parlement wallon, et au Parlement de la Communauté française. En juillet 2004, il préside l'installation de la nouvelle mandature tant au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles qu'au Parlement Wallon. En mai 2009, il n'est pas repris sur la liste du FN, tant comme tête de liste à la Chambre (arrondissement de Charleroi) que pour la liste européenne, à la suite d'une accusation de harcèlement sexuel et moral d'une attachée parlementaire, accusation qui se révélera fausse par la suite, avec une condamnation de l'accusatrice. Il est réélu conseiller communal, comme candidat Front National, en 2006. Il siège comme conseiller communal depuis 1965. En septembre 2007, il a été appelé à la présidence de la Fédération des nationalistes wallons (FNW). À la suite de l'action de Marine Le Pen, qui interdit l'utilisation du sigle, la FNW devient FW (Front Wallon). Aujourd'hui[Quand ?] il préside le parti Front Wallon né de la fusion de Défi Libéral et de la FNW. Front Wallon sera présent aux élections de Mai 2014[réf. nécessaire]. Le Front Wallon se situe à droite sur l'échiquier politique. PolémiquesSoupçonné d'utilisation illégale de l'image du Parlement wallonDurant l'été 2006, il a utilisé l'image du Parlement wallon, dont il était membre, dans le cadre de sa campagne électorale en vue des élections communales du mois d'octobre de la même année[3]. Le bureau du Parlement wallon a estimé que le député Petitjean avait respecté les règles. Il n'a jamais été sanctionné.[réf. souhaitée] Soupçonné de mariage blancDepuis août 2009, les autorités communales de Pont-à-Celles le soupçonnent de vouloir organiser un mariage blanc. Charles Petitjean tente en effet d'obtenir, auprès de l'office des étrangers de sa commune, qu'une citoyenne marocaine le rejoigne sur le territoire belge. L'affaire a été transmise par le bourgmestre de Pont-à-Celles au Parquet de Charleroi[4]. Il n'a jamais été inculpé car cette information ne repose sur aucun document probant et jamais aucune demande n'a été diligentée vers l'Office des étrangers.[réf. nécessaire] d'autant que cette dame avait un visa de trois ans car elle travaillait pour une firme belge soutenue par la Région Wallonne. Poursuivi et acquitté en 1re instance et en appel pour harcèlement sexuel et infractions à la législation sur le travailFin octobre 2009, il avait été inculpé pour diverses infractions à la législation sur le travail (mises à disposition illégales de personnes, non-respect de la loi relative au bien-être des travailleurs et de la loi concernant la sécurité sociale des travailleurs), harcèlement moral et sexuel. L'auditorat du travail réclamait son renvoi devant le tribunal correctionnel[5],[6]. Début octobre 2010, la chambre du conseil de Charleroi avait estimé qu'il y avait des charges suffisantes à l'encontre de Charles Petitjean et Patrick Sessler pour justifier leur renvoi devant le tribunal correctionnel. Tous deux avaient été inculpés pour infractions à la législation du travail et l’inculpation pour harcèlement moral et sexuel avait également été retenue à l’encontre de Charles Petitjean[7]. Charles Petitjean a été blanchi de ces accusations le par la 7e Chambre du Tribunal de 1re instance de Charleroi qui l'a acquitté, de même que Patrick Sessler[8],[9]. L'auditorat du travail ayant néanmoins interjeté appel, ainsi que la partie civile, l'affaire a été ré-examinée cette fois par la Cour d'appel de Mons. Fin 2014, cette juridiction a confirmé le jugement du tribunal correctionnel de Charleroi. Charles Petitjean est totalement blanchi des accusations qui avaient été portées contre lui[10] et désormais est ouverte une plainte contre l'accusatrice pour dénonciation calomnieuse dans l'intention de nuire[réf. nécessaire]. Mis en cause à la suite d'une plainte de son épouseIl a été déféré au parquet le 26 décembre 2010 à la suite d'une plainte de son épouse, sur laquelle il aurait porté des coups ayant nécessité son hospitalisation, à leur domicile conjugal de Pont-à-Celles, durant la nuit de Noël 2010[11]. Par arrêt de la Cour d'Appel de Mons du 2 octobre 2017, Charles Petitjean a été blanchi et la plaignante condamnée aux frais de justice.[réf. nécessaire] Notes et références
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