Il est une des figures importantes du renouveau des études juives en France à la fin des années 1970. En 1979, il fonde chez Verdier la collection « Les dix paroles », avec le Guide des égarés de Maïmonide comme premier volume emblématique suivi par une traduction de l’araméen du livre de la Genèse dans le Sefer Ha Zohar[1].
Charles Mopsik est une figure majeure de l’étude de la Kabbale, comme traducteur, historien et chercheur.
Il est mort à l'âge de 46 ans des suites d'une grave maladie[3]. Une Association Charles Mopsik a été créée après son décès et a pour but de préserver sa mémoire et de promouvoir son œuvre.
Œuvres
Essais
Avec Claude Birman et Jean Zacklad, Caïn et Abel. Aux origines de la violence, coll.« Figures », Grasset, Paris, 1980[4].
La Cabale, lire au-delà de la lettre, Paris, Jacques Grancher, 1988.
Les grands textes de la cabale : les rites qui font Dieu, coll. « Les Dix Paroles », Lagrasse, Verdier, 1993.
Le Sexe des âmes. Aléas de la différence sexuelle dans la cabale, Paris-Tel Aviv, L’Éclat, 2003.
Chemins de la cabale. Vingt-cinq études sur la mystique juive, Paris-Tel Aviv, L’Éclat, 2004.
Éditions, traductions, commentaires des Sources
Le Zohar, traduction de l’araméen, introduction et notes, Lagrasse, Verdier, 1981-2000, 7 vol. (Genèse : Tomes I à IV ; Le livre de Ruth ; Cantique des Cantiques ; Lamentations).
Les évangiles de l'ombre. Apocryphes du Nouveau Testament, choix et présentation, Paris, Lieu commun, 1983.
Le Palmier de Débora, de Moïse Cordovéro, édition, traduction, introduction et commentaire, Lagrasse, Verdier, 1985.
Lettre sur la sainteté, étude préliminaire, traduction et commentaire, suivi d’une étude de Moché Idel, Lagrasse, Verdier, 1986.
Lettre sur la sainteté. La relation de l’homme avec sa femme, édition d’après un manuscrit découvert par C. Mopsik, nouvelle traduction, introduction et notes, Lagrasse, Verdier, 1994.
Le Livre hébreu d’Hénoch. Le livre des Palais, traduction, introduction et commentaire, Lagrasse, Verdier, 1989.
L’Ecclésiaste et son double araméen. Qohélet et son Targoum, introduction, traduction, notes et postface, Lagrasse, Verdier, 1990.
Le Secret du mariage de David et Bethsabée, de R. Joseph Gikatila, édition critique, traduction, introduction et notes, Combas, L’Éclat, Combas, 1994 [Traduction espagnole: Barcelone, Riopiedras, 1996]. Réédition, Paris-Tel Aviv, L’Éclat, 2003.
Le Sicle du sanctuaire (Cheqel ha-Qodech), de Moïse de Léon, traduction, annotation et présentation, Lagrasse, Verdier, 1996.
Sheqel ha-Qodesh, de Moïse de Léon, édition critique, introduction, notes et variantes, avec une préface de Moshé Idel, Los Angeles, CA, Cherub Press, 1996 (en hébreu).
Fragment d’un commentaire sur la Genèse, de Joseph de Hamadan, édition critique, notes, traduction et introduction, Lagrasse, Verdier, 1998.
La Sagesse de Ben Sira, introduction, traduction et notes, Lagrasse, Verdier, 2004.
Autres traductions
Moché Idel, Maïmonide et la mystique juive, Le Cerf, 1991.
Moché Idel, La cabale. Nouvelles perspectives, Le Cerf, 1998[5].
↑Charles Mopsik, « Recherches autour de la lettre sur la sainteté : sources, texte, influences la dualité masculin/féminin dans la Cabale », Lille 3, ANRT, (lire en ligne, consulté le )
↑« Charles Mopsik, spécialiste de la mystique juive », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
↑Librairie Les Saisons, Caïn et Abel - Claude Birman, Charles Mopsik, Jean Zacklad - Grasset (lire en ligne)
↑Librairie Les Saisons, La Cabale - Nouvelles perspectives - Moshe Idel - Cerf (lire en ligne)