Charles Lecocq (poète)Charles Lecocq est un poète belge né le 15 décembre 1901 à Ougrée (Liège) et mort le 15 mai 1922 à Forest (Bruxelles). BiographieFils d'Auguste Lecocq dit Eugène et de sa cousine germaine Sidonie Lecocq, Charles Lecocq est donc un Lecocq-Lecocq. Atteint de tuberculose à l'adolescence, Charles Lecocq est l'archétype du jeune homme romantique fin de siècle. Il est par ailleurs incidemment l'homonyme du célèbre compositeur français du XIXe siècle. Parfait étudiant bruxellois du début du XXe siècle, après des humanités classiques latin-grec à l'Athénée communal de Saint-Gilles, il suit de concert des études polytechniques suivant le chemin tracé par son père lui-même ingénieur mais aussi contre l'avis de celui-ci, des cours à la faculté de philosophie et lettres de l'université libre de Bruxelles. Il est cependant d'une complexion fragile et d'une pâleur extrême. Sa santé va s'altérer progressivement. Il se lie d'amitié avec un garçon qui - à la fureur de son père, violemment anticlérical- choisit la prêtrise. Eugène interdit dès lors à son fils de revoir cet ami très cher, même avant de mourir (Charles meurt jeune à 21 ans, après un séjour infructueux en sanatorium). L'intransigeance de son père ne va qu'ajouter à sa langueur et à sa consomption. Sa mort ne permettra pas l'épanouissement de son œuvre. Charles est un littéraire et sa maladie va renforcer encore cette orientation. Il se sert également de cette inclination pour essayer de parler à son père par littérature interposée. Il fait paraître tout d'abord un petit opuscule, vraisemblablement à compte d'auteur, car il n'y a ni mention de date ni d'édition. Il essaye à ce moment sur un mode humoristique et dans une langue fleurie et imagée de faire passer un message. On y trouve également d'un pamphlet que l'on pourrait qualifier de politique (on se situe vraisemblablement à la fin de la Première Guerre mondiale. L'ouvrage s'intitule : Zadig à Babylone, histoire orientale, suite à l'histoire de Zadig, traduite par monsieur de Voltaire Un recueil posthume des écrits les plus marquants de Charles Lecocq fut publié sous le titre Reliquiae (Bruxelles, Éditions du Flambeau, 1924) soit deux ans après sa mort, avec une préface d'Alfred Duchesne. Le souhait de Charles était de ne pas disparaitre entièrement : que quelque chose de lui subsiste dans la mémoire des hommes. Par ailleurs, il était triste de ne rien connaitre de ses aïeux. À ce moment les recherches généalogiques étaient peu en vogue dans la bourgeoisie. De plus, Charles se heurtait à une réticence paternelle.
Charles Lecocq est enterré au cimetière de Forest à (Bruxelles). Citations
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