Très jeune, il doit gérer les domaines de son père après que celui-ci a été fait prisonnier à Azincourt. À l'âge de quinze ans, il préside le conseil de régence[réf. nécessaire], mais, après la chute des Armagnacs en 1418, il doit se soumettre à Jean sans Peur, duc de Bourgogne, dont il épouse la fille en 1425. Il est nommé gouverneur du Languedoc en 1421, où il mène plusieurs campagnes contre le comte de Foix, puis est en 1423 lieutenant général du Lyonnais. Il mène un convoi de secours vers la ville d'Orléans, mais qui échoue lors de la journée des Harengs. Après la délivrance d'Orléans par Jeanne d'Arc, il combat les Anglais, mais mal soutenu par Charles VII, il se retire à Moulins dans son duché de Bourbonnais. Il parvient à persuader son beau-frère Philippe III de Bourgogne d'abandonner l'alliance avec les Anglais pour se rapprocher du roi de France.
Il devient duc de Bourbon et grand chambrier de France à la mort de son père en 1434 ; l'année suivante, il représente le roi Charles VII au traité d'Arras instituant la paix entre Armagnacs et Bourguignons.
Mécontent du pouvoir royal à la fin de la décennie 1430, il est l'un des initiateurs du complot de la Praguerie en 1440 avec le dauphin Louis.