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Dans la classe d'orgue d'Alphonse Desmet[2], il obtient successivement le Premier Prix, le Diplôme de Capacité et le Diplôme de Virtuosité. Il se perfectionne ensuite auprès de Marcel Dupré, en particulier dans le domaine de l'improvisation.
En 1938, Hens épouse Lina Pollard, professeur de chant au Conservatoire royal de Bruxelles[3].
Sa carrière gravite alors autour de l'enseignement, du concert (et de la fonction d'organiste liturgique), de l'expertise en facture d'orgue et de la composition.
Au cours de sa carrière, Charles Hens exerce diverses charges pédagogiques, dans l'enseignement secondaire (Académies de Bruxelles-Ville et de Saint-Gilles) et dans l'enseignement supérieur (Conservatoires royaux).
En 1926, au Conservatoire royal de Bruxelles, il débute en qualité de Moniteur (chargé de cours) de la classe d'harmonie pratique.
En 1951, à sa demande il est transféré au Conservatoire royal de Bruxelles où, durant quatre ans, il enseigne l'harmonie pratique, cette fois comme professeur titulaire[4].
En 1954, il succède à Paul de Maleingreau à la classe d'orgue du même établissement, charge qu'il exerce jusqu'en 1964. Parmi ses élèves, citons Josef Sluys, Léon Dayez (religieux), Félix Snyers, Jean Ferrard, Henri Barbier.
D'autre part, à dater de 1919, elle s'illustre à travers le récital et le concert, en Belgique, France, Allemagne, Pays-Bas, Suisse et Italie.
En 1930, à Bruxelles, est inauguré l'orgue de la salle Henry Le Bœuf du Palais des Beaux-Arts. En 1946, Charles Hens est chargé, par la Société philharmonique de Bruxelles, de prendre en charge la programmation des concerts d'orgue. C'est dans ce cadre qu'il interprète l'œuvre intégrale de Johann Sebastian Bach. Il donne également de nombreux concert sur l'orgue de l'INR (Institut national de radiodiffusion) à Ixelles[7], et participe à des émissions radiodiffusées en Belgique et en France[8].
Durant sa carrière, Charles Hens inaugure de nombreux instruments. Son expertise est fréquemment sollicitée (seul ou dans le cadre de comités) tant pour les restaurations que les réalisations neuves. À titre d'exemple citons les orgues de l'INR à Ixelles (1937)[9], de l'église Saint-Pierre à Uccle (1947), de l'abbaye bénédictine de Maredsous (1951), de Monsieur Georges Ferrard (orgue de salon) à Bruxelles (1957), de la Chapelle des Frères du Mont de la Salle à Ciney (1961). C'est également sous son impulsion que l'orgue Aristide Cavaillé-Coll (1880) de la Grande Salle du Conservatoire royal de Bruxelles est électrifié et néo-classicisé (1960)[10].
Son œuvre aborde la plupart des genres : pièces pour clavier (piano, orgue), mélodies, musique de chambre, œuvres pour orchestre, concerto, musique sacrée (vocale)[13].
Parmi ses pièces majeures, citons le Concerto pour orgue, que le compositeur interprétera en 1935 (avec orchestre) sous la direction du chef autrichien Erich Kleiber.
Édition musicale
S'intéressant à la musique ancienne, avec la collaboration scientifique du musicologue Roger Bragard, Charles Hens publie le Livre d'Orgue (Pièces d'orgue sur les huit tons) de Lambert Chaumont (1695) aux éditions Dynamo à Liège, en 1939[14].
Discographie
En 1936, Charles Hens participe, avec les organistes français André Marchal et Joseph Bonnet, à la réalisation d'un ensemble de 12 disques vinyle intitulé : Trois siècles de musique d'orgue, sur l'orgue de salon de Madame Henri Gouin à Paris (construit par Victor Gonzalez)[15].
Bibliographie
Irène Bogaert : L'Enseignement Musical, in : La Musique en Belgique, Du Moyen âge à nos jours, Bruxelles, La Renaissance du Livre, 1950.
Bernard Carlier & Léon Kerremans : Cf. L'orgue Monumental de la Maison de l'INR à Bruxelles, in : L'organiste n°93, 1992/1.
Nicolas Dayez (religieux), Charles Hens (1898-1967), in : L'Organiste, UWO, n°65, 1985-I.
Julia De Clercq : La musique à l'église, in : La Musique en Wallonie et à Bruxelles, t. II, Bruxelles, La Renaissance du Livre, 1980.
Jean-Pierre Félix : La classe d'orgue et les orgues d'études du Conservatoire (Royal de Liège), in : Le Grand Orgue Pierre Schyven 1888 de la Salle Philharmonique de Liège, publié par l'Orchestre Philharmonique de Liège et de la Communauté Wallonie-Bruxelles, 2005. (OCLC755166068)
Jean Ferrard : Charles Hens (1898-1967), in : Orgelkunst, XXVII, 2004,
Jean Ferrard : Charles Hens (1898-1967), in : L'Organiste, UWO, n°144, 2004-IV.
Thierry Levaux : Dictionnaire des compositeurs de Belgique du Moyen Âge à nos jours, Ohain-Lasne, Art in Belgium, 2006. (ISBN2-930338-37-7)
Robert Wangermée : Les Concerts, in : La Musique en Belgique, Du Moyen âge à nos jours, Bruxelles, La Renaissance du Livre, 1950.
John Scott Whiteley : Joseph Jongen and His Organ Music, Coll. The complete organ n°2, New York, Pendragon Press, 1997.
Notes et références
↑ Saint-Gilles et Uccle sont deux communes de l'agglomération bruxelloise, en Belgique.
↑ Albert Huybrechts dédiera à Charles Hens son Choral (1930) considéré comme l'une des œuvres majeures du répertoire organistique belge de la première partie du XXe siècle. Voir : [3]
↑ Réplique belge de la Société musicale Triton fondée à Paris par Pierre-Octave Ferroud. Jean Absil est fondateur de la Société musicale La Sirène. Voir : [4]
↑Notons que certaines pièces paraissent incomplètes : Symphonies pour orgue (par exemple) qui n'existent que sous forme d'un mouvement séparé. Voir à ce propos l'article de Jean Ferrard Charles Hens (1898-1967), in : L'Organiste, UWO, n°144, 2004-IV, pp. 120-122.