Né à Nîmes le 30 octobre 1854, Charles-Jean-Justin Froment est le fils de Jeanne-Marie Froment, née Mourgues, et de Jean-Justin Froment, commis-négociant natif des Assions[1]. Ce village ardéchois est longé par un affluent de l'Ardèche nommé le Chassezac.
Si Froment s'est souvenu de ses racines familiales ardéchoises en signant du pseudonyme de « Chassezac » quelques caricatures publiées dans Le Triboulet[2], il a surtout utilisé une anagramme approximative de son patronyme : « Fertom »[3].
Actif dans la presse entre 1883 et 1916, Fertom a fait ses débuts dans des journaux satiriques monarchistes (La Comédie politique et Le Triboulet)[4]. Au cours des dernières années du XIXe siècle, il est devenu l'un des principaux dessinateurs de l'hebdomadaire antidreyfusardLe Pilori.
« Le charretier embourbé » (Le Triboulet, 6 février 1887).
Illustration des Merveilleuses aventures d'un veloceman de Léon Pontet (1893).
« Comme aux Folies-Bergère » (Le Pilori, 31 octobre 1897).
« Les fumisteries d'un sénateur » (Le Pilori, 5 décembre 1897).
« Cadeaux de Nouvel An » (Le Grelot, 29 décembre 1901).
« Transformation » (Miousic, 1er janvier 1905).
Notes et références
↑Archives départementales du Gard, état civil de Nîmes, registre des naissances de 1854, acte no 1458 (vue 378 sur 462).
↑Grand-Carteret (p. 603) a indiqué que « Chassezac » était le pseudonyme d'un artiste nommé Froment, que François Solo (p. 313) identifie par erreur à Eugène Froment.
François Solo et Catherine Saint-Martin, Plus de 5000 dessinateurs de presse & 600 supports en France de Daumier à l'an 2000 (Dico Solo), Vichy, Aedis, 2004, p. 290.