Il avait épousé Augustine Joséphine Mersch, née le à Saint-Vith (province de Liège) décédée le à Bruxelles, à l'âge de 49 ans
Il fut de 1852 à 1855, ministre de la Justice lors du gouvernement Henri de Brouckère. Il continua sa carrière dans la magistrature debout en devenant procureur général à la Cour de Cassation en 1871. Dans le journal « L'indépendance belge » du 25 novembre 1857, il publia le discours qu'il prononça devant la tombe d'Alphonse Joseph Delebecque[1], brillant magistrat belge[2], et auteur de livres de droit mort à 56 ans.
Il est l'auteur de plusieurs ouvrages juridiques :
Coup d'œil historique sur les institutions provinciales et communales en Belgique, 1834
De la personnification civile des associations religieuses, 1840
Étude sur les constitutions nationales, 1842
Études sur la Constitution belge de 1831, 1871-1885
Histoire des institutions politiques de la Belgique, 1875
Faider a, durant quarante ans, pris une part importante dans l'établissement de la statistique du royaume. Tandis qu'Adolphe Quételet accumulait les matériaux, le procureur général les mettait habituellement en oeuvre dans les Exposés de situation pleins d'intérêt.
Habile et savant interprète des lois, Faider possédait la science et l'expérience nécessaire pour travailler à l'élaboration des lois nouvelles.
Bibliographie
Paul Legrain, Dictionnaire des Belges, Bruxelles, 1981.
(de) Ernst Holthöfer, Juristen: ein biographisches Lexikon; von der Antike bis zum 20. Jahrhundert, Munich, Beck, (ISBN3406 45957 9), « Faider, Charles Jean Baptiste Florian », p. 205
Eugène De Seyn, Dictionnaire des écrivains belges, Editions Excelsior, Bruges, 1930, tome 1, page 795 et p. 485 pour Alphonse-Joseph Delebecque.
↑Eugène De Seyn, Dictionnaire des écrivains belges, page 485
↑Jules Garsou, Jules Anspach. Bourgmestre et transformateur de Bruxelles (1829-1879), Bruxelles, 1942, p. 99 : « Depuis l'an de grâce 1835, la Société des Douze réunissait des Bruxellois de distinction et se renouvelait par cooptation à chaque décès. On y banquetait plusieurs fois par an ; aux charmes de la table s'associait les joies de l'esprit. En vertu d'une décision prise le 16 décembre 1876, chaque membre, sous peine d'amende, devait y aller, aux prochaines agapes, tout au moins d'un quatrain. Au 248e banquet, donné le 20 janvier 1877, huit s'exécutèrent : Faider, Pardon, Lavallée, Auguste Orts, Eugène Anspach, Albert Picard, Émile De Mot, Jules Anspach ».