Charles-Gérard Eyschen
Charles-Gérard Eyschen, né le à Baschleiden (France, département des Forêts, aujourd'hui Luxembourg) et mort le à Luxembourg (Luxembourg), est un juge, magistrat et homme politique luxembourgeois. De tendance orangiste, Charles-Gérard Eyschen sert au sein du gouvernement dirigé par Charles-Mathias Simons en tant que directeur général de la Justice[1]. BiographieNé à Baschleiden en 1800[2], il devient avocat. En 1826, il obtient son doctorat en droit à l'université de Liège[2] et en 1829, il obtient un doctorat en philosophie, également à Liège[3]. Il devient juge au tribunal de première instance de Diekirch[3], mais démissionne l'année suivante, lorsqu'il s'installe à Luxembourg[4]. Il revient à la magistrature en 1832, devenant juge au tribunal de première instance de Luxembourg[4], puis président du tribunal d'arrondissement de Diekirch en 1840, avant d'occuper la même fonction (mais plus prestigieuse) à Luxembourg en 1842[4]. Il est nommé conseiller à la Cour supérieure de justice en 1843[4]. Il ne parvient pas à être élu à l'Assemblée constituante chargée de rédiger la première Constitution du Grand-Duché en 1848[1], mais il est ensuite élu à la Chambre des députés représentant le canton d'Echternach de 1848 à 1854 et le canton de Clervaux de 1854[1]. Il fait son entrée au gouvernement en tant que directeur général de la Justice dans le gouvernement dirigé par Charles-Mathias Simons[5] et joue un rôle déterminant dans le « coup d'État de 1856 », au cours duquel le roi grand-duc étend considérablement son pouvoir et crée le Conseil d'État[5]. L'année suivante, il quitte le gouvernement pour redevenir juge[6]. Il meurt deux ans plus tard, après une longue maladie[7]. Il épouse en 1832 Marie-Christine Wurth (1804-1846), qui a eu cinq enfants. Deux de ces enfants sont morts en bas âge, mais l'un d'eux, Paul Eyschen, est Président du gouvernement pendant vingt-sept ans[7]. Il se remarie en 1850 avec la cousine de sa première femme, Jeanne-Françoise Wurth (1809-1883)[7]. Notes et références
Voir aussiBibliographie
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