Avocat au Parlement de Rouen, Montigny se fait inscrire au barreau de Paris le . Pendant la Révolution, il devient commissaire du gouvernement près les tribunaux du Puy-de-Dôme. Il collabore au Répertoire de jurisprudence de Guyot et au Supplément à l’Encyclopédie de Diderot et D’Alembert auquel il a fourni plus de 60 articles, principalement sur l’histoire de l’Allemagne, principalement tirés de sa propre Histoire générale d’Allemagne (Paris, 1775-1779, 6 vol. in-12).
Inventeur d’une méthode de sténographie, Montigny soumit, en 1800, son Mémoire sur l’art d’écrire aussi vite que la parole à l’Académie de Dijon qui, adoptant les conclusions du rapporteur Jacotot le jeune, arrêta, dans sa séance du 14 prairialan X, qu’il serait nommé correspondant.
Alphabet universel, ou sténographie méthodique applicable à l’art typographique, Paris, 1799, in-8° ;
Les plus illustres Victimes vengées des injustices de leurs contemporains, Paris, 1802, in-8° :
Réfutation des Mémoires du règne de Louis XVI de Soulavie.
Mémoires historiques de M*** Adélaïde et Victoire de France, filles de Louis XV, Paris, 1802, 3 vol. in-12 ;
Cette première édition fut réprouvée par l’auteur, qui en donna une autre, augmentée de notes sur les révolutions de France, de Sardaigne, de Rome et de Naples, Paris, 1803, 1 vol. in-12.
Abrégé du traité de la Langue exacte adaptée à l’imprimerie et à la sténographie de Taylor, Paris, 1805, in-4°, pl. ;
De la Monarchie sous la maison de Bourbon, Paris, 1815, in-8°.
Ce volume contient l’Adresse aux Français et aux alliés sur le retour de Louis XVIII, qui avait paru en juillet 1815.
Montigny a encore publié des mémoires et plaidoyers.
Sources
Ferdinand Hoefer, Nouvelle Biographie générale, t. 36, Paris, Firmin-Didot, 1861, p. 304-5.