Charles-Antoine-Ernest Gagnon
Charles-Antoine-Ernest Gagnon, né le à Rivière-Ouelle et mort le à Québec, est un notaire et un homme politique québécois. Il représente le district électoral de Kamouraska à l'Assemblée législative du Québec de 1878 à 1890 en tant que député libéral. BiographieNé le à Rivière-Ouelle au Québec, Charles-Antoine-Ernest Gagnon est le fils d'Antoine Gagnon et de Julie-Adèle Pelletier, la sœur de l'homme politique Charles-Alphonse-Pantaléon Pelletier. Gagnon fait ses études au Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière et obtient sa licence de notaire en 1869. Gagnon exerce sa profession à Rivière-Ouelle et à Québec. Il est également secrétaire-trésorier de la municipalité et de la commission scolaire de Rivière-Ouelle. Gagnon épouse Marie-Malvina Gagnon en 1870. Il participe à la fondation du journal québécois L'Électeur en 1880[1]. Carrière politiqueMembre du Parti libéral du Québec, Gagnon est élu député à l'Assemblée législative du Québec du district électoral de Kamouraska lors des élections du . Réélu lors des élections de , son élection est annulée le par la Cour supérieure, mais il remporte l'élection partielle qui suit 25 jours plus tard. Il est également réélu lors des élections générales de 1886. Accédant au conseil des ministres dirigé par le premier ministre Honoré Mercier en tant que Secrétaire provincial et Registraire le , il doit libérer son siège et se représenter lors de l'élection partielle du . Il est réélu sans opposition[1]. Gagnon est président de la Chambre des notaires du Québec de 1885 à 1890. Après la politique, il est shérif du district de Québec de 1890 à 1901. Ses fonds d'archives sont conservés à Bibliothèque et Archives nationales du Québec[2]. MortLe , Charles-Antoine-Ernest Gagnon meurt à Québec à l'âge de 54 ans et est inhumé au cimetière de Notre-Dame-de-Liesse à Rivière-Ouelle 3 jours plus tard. Hommages et distinctionsOrdreToponymieRéférences
Bibliographie
Liens externes
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