Championnat de Belgique de football de deuxième division 2012-2013Belgacom League
2012-2013
Navigation Le Championnat de Belgique de football D2 2012-2013, ou Belgacom League est la 96e édition du championnat du 2e niveau du football belge. La compétition se dispute en une seule série de 18 clubs qui se rencontrent en matches aller/retour (34 journées). Le champion est assuré de monter directement en Jupiler League(sous réserve de l'acception de sa demande de licence pour la cette division). Ce championnat est virtuellement partagé en 3 tranches (10 + 12 + 12 matches) donnant chacune lieu à un classement distinct. Les trois vainqueurs de tranche sont qualifiés pour un tour final en compagnie d'un barragiste de Division 1. Le vainqueur de ce tournoi final monte/reste en D1. Dans le cas où le champion remporte une ou plusieurs tranches (ou qu'un même club remporte plus d'une tranche), la qualification au tour final revient au 2e du classement général et ainsi de suite. En début de saison, le White Star cause la surprise et remporte la première période. Ensuite, le KV Oostende trouve son rythme de croisière et domine la compétition qu'il remporte méritoirement. Promu de D2, le R. Mouscron-Péruwelz réussit son entrée dans l'antichambre de l'élite. Il est vice-champion et qualifié pour le tour final. Les deux clubs bruxellois engagés (le FC Brussels et le White Star) connaissent de sérieux soucis financiers. À partir de la mi-saison, leur avenir est longtemps certains. Peu avant la clôture, des solutions sont trouvées. La dernière partie du championnat est chahutée par deux faits. D'une part, certains clubs ne reçoivent pas leur licence pour pouvoir évoluer dans le football rémunéré. Cela entraîne une succession d'incertitudes. Par ailleurs, trois points attribués puis retirés pour un forfait qui lui reste acquis soulève la contestation du K. SV Oudenaerde, lequel refuse son statut de « barragiste » et ne participe pas au Tour final de D3. L'affaire devrait se poursuivre devant les tribunaux civils. Nouvelle appellationLe , l'opérateur belge de télécommunication « Belgacom » annonce s'être engagé à devenir le « sponsor titre » de la compétition de Division 2 de football. Deux rencontres de chaque journée sont diffusées en direct sur la chaîne de télévision « Belgacom 11 ». La division 2 belge de football devient donc la « Belgacom League ». À la fin de saison précédente, Belgacom avait conclu un partenariat avec quatre clubs (Antwerp, Charleroi, Eupen et Waasland-Beveren). Alost change d'appellationLe VC Eendracht Aalst 2002 (matricule 90) abandonne cette dénomination adoptée par obligation règlementaire lors d'une cession de patrimoine en 2002 et reprend son appellation historique de SC Eendracht Aalst (90). Clubs en difficultés financièresLe propos n'est malheureusement pas neuf, de nombreux clubs de football belges connaissent des soucis financiers. Durant cette saison, les deux cercles bruxellois présents en Division 2 sont pris dans la spirale, au point de voir leur avenir menacé. Début , des questions taraundent l'esprit de nombreux observateur: le FC Brussels et le White Star Woluwe vont-ils survivre à ce niveau ? Redeviendront-il de simples clubs amateurs ? Leur disparition est-elle à craindre ? Si les situations de départ sont fatalement différentes (le Brussels rame dans les soucis financiers depuis longtemps), des similitudes apparaissent. On pourrait les résumer par un mot « orgueil ». Comprenez, le refus de certains dirigeants et/ou administrateurs de diminuer ou d'abandonner leurs prérogatives. Cette assertion n'est certes qu'une impression, mais le cas de figure est très fréquent dans les dossiers de reprise/remise d'un cercle sportif en général et de football en particulier. Nombre d'attermoiements, d'hésitation, d'anciens règlements de compte ont déjà causé l'échec de dossier de sauvetage ou de reprise pourtant bien préparés au départ. « Qui mettra de l'eau dans son vin », cette fois ? White Star WoluweLa saison débute de la meilleure des manières pour le matricule 5750 qui dispute sa 2e saison dans l'antichambre de l'élite. Le cercle remporte la première période et se qualifie pour le tour final en vue d'une montée possible en D1. Mais dans les dernières semaines de l'année 2012 un vent nettement moins optimiste souffle sur le Stade Fallon. Sérieusement endetté, le White Star est en quête urgente d'un repreneur. À la fin du mois de janvier 2013, malgré quelques réticences d'administrateurs en place, un investisseur est annoncé. Il faut cependant attendre le mois de mars pour pouvoir mettre un nom sur ce argentier providentiel, ou à tout le moins sur son représentant: Monsieur Bernard Dereine parle au nom du Holding « ODC » dont le siège est situé au Grand-Duché de Luxembourg. Le chiffre de 60 millions d'euros d'investissements est avancé [1]! Mais très rapidement, il s'avère que cette société ODC et ses filiales ne représentent que du vent et sont en réalité en faillite, autant en Belgique qu'au Grand Duché de Luxembourg. La sérénité n'étreint pourtant pas de mise longtemps. L'argent promis tarde à arriver et les salaires des joueurs du « noyau A » restent en souffrance de paiement. Dans les journaux, alors que les performances restent correctes, le coach Felice Mazzu donne le change en restant positif. Mais le , le staff technique et les joueurs se mettent en grève. Ce sont les « Espoirs » qui, deux jours plus tard, jouent lors du déplacement…au Brussels. Un triste boycott du derby retour, d'autant que le FC Brussels mêlé à la lutte pour le maintien se retrouve « avantagé », au détriment de ses rivaux [2]. Deux jours, plus tard, évoquant l'accumulation de lutte intestines qui minent l'évolution du club, un de ses vieux serviteurs, le Docteur Charles Chapelle remet sa démission [3]. Le mardi , comme pressenti, le White Star est mis en liquidation. Le club veut tenter de terminer le championnat (3 matches) avec les moyens du bord. Ensuite ? Si une nouvelle ASBL est constituée, le club devrait se retrouver en D3[4]. Coup de théâtre « GDC », puis souci de licenceLe vendredi , un coup de théâtre surprend la sphère du football belge. La société dubaïote « Gulf Dynamic Challenge » (GDC) en négociations puis en litige avec le FC Brussels est annoncée comme repreneur du White Star Woluwé. L'ancien Directeur Général du Standard de Liège, Pierre François (qui avait mené un audit du FC Brussels pour le compte de GDC, est présenté comme le nouveau « patron » des Étoilés chargé de la gestion quotidienne. Mohammed Zaiour (T1 du FC Brussels en début de saison) est nommé Directeur technique[5]. Le matricule moribond retrouve subitement des couleurs et est convaincu d'obtenir sa licence et donc de pouvoir prendre part au tour final pour la montée éventuelle en D1. Toutefois, le jeudi , le Comité d'Appel de la Commission des Licences refuse une nouvelle fois le dossier du White Star. Celui-ci se retrouve privé de tour final mais surtout relégué en Division 3. C'est St-Trond, 4e au général, qui serait repêché pour le tour final. Le White Star a immédiatement déclaré poursuivre la procédure en saisissant la « CBAS » (Cour d'arbitrage belge pour le sport ) [6]. Le jeudi , le CBAS rend pas son verdict et accorde sa licence au White qui peut donc participer au tour final [7]. Déçu, St-Trond qui aurait profité d'une défection forcée des Étoilés n'exclut pas d'autres recours. FC BrusselsLe problème de trésorerie ne sont pas nouveau au FC Brussels. Depuis sa dernière relégation de l'élite au terme de la saison 2007-2008, le matricule 1936 a de plus en plus de mal « à joindre les deux bouts ». L'obtention de la licence requise pour pouvoir évoluer en D2 a déjà fait l'objet de nombreuses remises en question lors des saisons précédentes. Cette saison, le club, tenu à bout de bras par Johan Vermeersch, peine en fond de classement. Ce n'est qu'à partir du début du mois de mars qu'une éclaircie sportive apparait et que le club « Rouge et Noir » engrange les points suffisant pour quitter les places menacées. Di côté du stade Machtens, un espoir se fait jour sous la forme d'une convention de reprise signée avec des investisseurs venant de Dubaï, un groupe appelé « Gulf Dynamic Challenger ». L'ancien Directeur Général du Standard de Liège, Pierre François est mandaté par les repreneurs afin de réaliser un audit du club molenbeekois. Tâche qu'il termine au début du mois de [8]. Le débat peut donc reprendre entre les investisseurs et la direction en place. M&ais les coups de théâtre se succèdent. Benjamin Nicaise (entre autres ex-Standard, ex-Mons), arrivé au club comme "consultant technique", bardé d'un tout frais diplôme en management du sport, et qui avait entretemps été mis en fonction d'entraîneur principal démissionne [9]! La raison officiellement invoquée est « d'ordre privé », mais le doute s'installe. Début avril, un chassé-croisé de déclaration contradictoire augmente encore l'incertitude ambiante. Le Président/Correspondant qualifié J. Vermeersch considère que la convention n'a pas été respectée et est donc rompue. Mais le représentant des investisseurs dément [10],[11]... Au même moment, les changements d'entraîneurs se poursuivent. Cinq jours après son intronisation, le duo Mohammed Amici et Moïse Boisy cède la place à Didier Beugnies dont c'est la 2e pige de la saison mais qui (re)stoppe les frais le à peine [12]! Coup de théâtre « GDC »Mauvaise surprise pour le FC Brussels quand le groupe dubaïote « Gulf Dynamic Challenge » (GDC) est annoncé comme repreneur du White Star Woluwé. GDC avait signé une convention de reprise du FC Brussels mais de nombreux litiges étaient apparus (voir ci-dessus). Furieux, Johan Vermeersch, le Président du FC Brussels déclare qu'il attaque GDC en justice [13]. Le 18/04/2013, Le FC Brussels a déjà perdu une première action, en référé celle-là, contre le groupe GDC, concernant un versement de 100 000 euros [14]. Rayon de soleil dans grisaille ambiante, le 18/04/2013, le FC Brussels reçoit sa licence auprès de la commission d'appel. Le 26/04/2013, lorsque le Comité d'Appel de la Commission des licences qui s'est réuni la veille annonce que le White Star ne reçoit pas sa licence et est donc relégué en D3, le FC Brussels se voit confirmer...qu'il est mathématiquement sauvé ! Clubs présents pour la saison 2012-2013Localisation des clubs participantsCoaches pour la saison 2012-2013
Classement final
: Relégué en 2011-12 en provenance de D1
Leader du classement journée par journéeTableau des rencontres du championnat
Première périodeBelgacom League – 1re période
RésuméLa première tranche débute délicatement pour les deux équipes reléguées, St-Trond et Westerlo. Visé fait illusion avant de reculer fortement, tandis qu'Eupen accumule rapidement du retard. Les deux clubs ne s'écartent de la zone rouge qu'en fin de période. Mouscron-Péruwelz débute bien, mais la belle « surprise du chef » s'appelle Boussu Dour. Le club boraini prend la tête après 4 journées et la conserve jusqu'au terme de 8e. Westerlo produit son effort, mais le gain de la 1re tranche va à une autre équipe qui s'est montrée régulière depuis le départ. Le White Star Woluwe déjoue les pronostics et s'assure d'une place au tour final en fin de saison. Si la fête prédomine au Sud-Est de la capitale, c'est la soupe à la grimace au Nord-Ouest, car à l'autre bout du classement, le Brussels est en perdition avec 4 points sur 30. Heist (5) et St-Nicolas/Waas (6) ne sont guère mieux lotis. Deuxième périodeBelgacom League – 2e période
Cette période est composée des rencontres de la 11e à la 22e journée (12 journées)
RésuméLors de la 12e journée, les trois premiers s'inclinent : le White Star subit son premier revers à Visé (3-2), Westerlo est sèchement défait à Eupen (3-0) alors que l'Antwerp est surpris à domicile (1-2) par Roulers. Ostende et St-Trond en profitent pour se rapprocher. Le même jour, le Brussels quitte la dernière position pour la première fois après une victoire (1-0) contre Audenarde. À l'occasion de la 13e journée, le leader remporte (4-1) le derby contre le FC Brussels alors que tous ses poursuivants concèdent un partage. Vainqueur de Tubize (2-1), Ostende se glisse à la deuxième place, tout en s'isolant en tête de la deuxième période (9 points sur 9). À l'opposé, Boussu Dour entame la « tranche » avec 3 défaites. La 14e voit les défaites du White Star (à Boussu Dour), d'Ostende (à Eupen), de St-Trond (à l'Antwerp) et un nouveau partage de Westerlo. Le classement de la période se resserre puisque 11 équipes se tiennent sur 3 points. De tous les favroris, c'est Westerlo qui a tendance à faire du sur place avec 3 partages et un revers, soit « un pauvre 3 sur 12 ». La série noire se poursuit pour le White Star battu à domicile par Tubize (0-2) lors de la 15e journée. Cette fois, Ostende, qui gagne le sommet important contre l'Antwerp (2-1), et Westerlo ne vont pas à la faute. Les côtiers occupent la tête de la tranche avec un point de mieux qu'Eupen. Durant les 16e et 17e journées, le leader Woluwe renoue avec la victoire. Le White Star clôture ainsi son année civile, le 16/12/2012, avec 34 points. Ostende bat St-Trond (1-0) et Westerlo (2-1) mais se fait accrocher (0-0), le , chez la lanterne rouge St-Nicolas. Le club côtier passe en tête avec 37 unités mais deux matches joués en plus que le club bruxellois du White Star. Au classement de la période, Ostende compte 22 points en 9 matches, soit 3 de mieux que Mouscron-Péruwelz. Lommel, avec un match joué en moins que les deux meneurs totalise 16 points. À la reprise en , se jouent les matchs d'alignement à la suite des remises du . Le sommet tourne nettement à l'avantage de Westerlo qui dominent le White Star (3-0). Dans le même temps, Eupen bat Lommel (2-1) et revient à 5 points d'Ostende au classement de la période. Le club côtier possède 3 unités de mieux que Mouscron-Péruwelz. Une semaine plus tard, Ostende conforte sa position en s'imposant à Audenarde (0-2) tandis que Westerlo est tenu en échec à Alost (1-1). Ce partage permet tout de même aux Campinois de se glisser en deuxième position car le White Star s'incline à domicile contre St-Trond (0-2). La 21e journée prévoit le choc « Ostende-White Star », mais les conditions météos provoquent la remise de deux journées consécutivement. Cette journée est finalement jouée les 20 et . Le mercredi, Mouscron-Péruwelz s'impose (0-2) à Eupen et met la pression sur Ostende qui partage (2-2) contre le White Star le lendemain. Un résultat qui rend le résultat de St-Trond, vainqueur (3-0) d'Alost, inutile pour le classement de la deuxième période qui reviendra soit à Ostende, soit à Mouscron-Péruwelz. La « tranche » est clôturée le . Mouscron-Antwerp et Alost-Ostende sont au programme. Longtemps tenu en échec, Ostende finit par faire la différence (0-2) et s'assure le gain de la période. La victoire des « Hurlus » (3-1) contre l'Antwerp est inutile pour la tranche mais précieuse au général car Westerlo s'est incliné (3-2) à Lommel. Si le match Boussu-Dour-St-Nicolas (1-1) a pu se dérouler, quatre autres matches (White Star-Audenarde, Brussels-Tubize, Visé-Eupen et Heist-Roulers) ont été remis pour la troisième fois depuis janvier ! Cela en raison d'une nouvelle poussée hivernale avec de fortes chutes de neige. La période se termine le mercredi lorsque sont disputées quatre rencontres d'alignement. Troisième période
À la suite de la remise totale ou partielle des 21e et 22e journée, la troisième période débute avant que la deuxième ne soit clôturée. Belgacom League – 3e période
Cette période est composée des rencontres de la 23e à la 34e et dernière journée (12 journées)
Les forfaits infligés à Eupen (1) et au White Star (3) ont été reportés dans le classement ci-dessus, mais sont sans incidence. RésuméLors de la 2e journée de la période, le KV Oostende et le R. Mouscron-Péruwelz, qui bat Westerlo (1-0), poursuivent leur excellent parcours. St-Trond est accroché (3-3) chez la lanterne rouge, Heist. Pour la seconde fois de suite, Tubize ne peut jouer à domicile. Alors que le vent violent avait endommagé une tribune, le nécessaire n'a pas été fait et les conditions de sécurité n'étaient pas encore réunies. Ostende et Westerlo dominent le début de cette période. Mouscron-Péruwelz, dans une bonne passe, résiste et se maintient dans le sillage des meneurs, avec entre autres une victoire 2-0 contre Ostende lors de la 4e journée de la période. St-Trond, battu 2-0 à Boussu Dour lors de la 6e journée de la période, perd encore du terrain. Le , « au général », Ostende (55) mène devant Westerlo (50) et Mouscron-Péruwelz (49). St-Trond et le White Star(43) ont joué un match de moins. Eupen (42) et Boussu Dour (38, mais deux matches de moins) restent au contact pour une place au tour final. Au soir du , Ostende et Westerlo, vainqueurs respectivement de Boussu Dour et d'Eupen sur le même score (2-0), ont conforté leur position tant au général qu'à la 3e période. Cela en raison de la défaite de Mouscron-Péruwelz (1-0, à Alost) et du partage de St-Trond (0-0, contre Tubize). Du côté du White Star, on souhaite rester calme même si le club en difficultés financières attend toujours la confirmation d'une reprise annoncée en janvier. Vainqueur à Audenarde (1-3) (qui reste sur un 2 sur 33 !), le FC Brussels (où l'on attend aussi des nouvelles du repreneur annoncé) quitte la place de barragiste. Les deux journées programmées les 20- et les 23- comptent pour la 2e période. Durant le week-end Pascal, le KV Oostende se rapproche sérieusement du titre. Le leader s'impose (0-1) à Tubize alors que Westerlo est accroché (1-1) à l'Antwerp, et que St-Trond est aussi tenu en échec (0-0) à Eupen. Seul Mousron-Péruwelz fait de la résistance en atomisant Dessel Sport (5-1). Le club côtier possède 7 points d'avance sur son premier poursuivant alors qu'il reste 12 unités à distribuer. L'autre info du week-end de Pâques est la crise qui s'amplifie au White Star. Le jeudi , les joueurs se mettent en grève pour lancer un signal fort à leur direction. Non-payé depuis plusieurs mois, le noyau des Etoilés souffre de l'incertitude. Un repreneur a été annoncé en janvier, mais l'argent tarde à arriver. L'équipe « Espoirs » du White Star effectue le court déplacement au Brussels et s'incline (3-0). Trois points en or pour le cercle de Molenbeek au grand désavantage des autres menacés (Heist, St-Nicolas, Audernarde). Le mercredi , quatre rencontres d'alignement (comptant pour la deuxième période) permettent à Eupen et au White Star, vainqueurs respectivement de Visé (1-2) et d'Audenarde (1-0), de rester au contact avec le groupe de tête. Roulers et Tubize s'éloignent de la zone dangereuse avec des succès à Heist et au Brussels (score identique: 0-1). Ostende est champion le dimanche . Après la défaite de Mouscron le vendredi (4-1, à Dessel Sport) et le partage de Westerlo le samedi (1-1, contre Roulers), un succès des Côtiers leur offre le titre et la montée directe en Division 1. Le matricule 31 avait quitté l'élite en 2005. C'est la deuxième fois de son histoire que ce club est sacré en D2. Il effectuera sa quatrième apparition dans la plus haute division pour ce qui sera sa cinquième saison au sein de l'élite belge. Après le titre ostendais, il reste à connaître les trois participants au tour final. Le champion ayant gagné une période, le second classé sera qualifié de même que le troisième si le néo-promu gagne la troisième période qu'il mène. Mouscron et Westerlo sont à la lutte avec 7 points d'avance sur St-Trond. Les Trudonnaires pourraient profiter d'un refus de licence au White Star (vainqueur de la période 1). Lors des rencontres d'alignement du mercredi , St-Trond, vainqueur à Visé (2-3), et Boussu qui a défait Roulers (1-0), restent positionnés derrière le trio de tête. De son côté, St-Nicolas va gagner à Tubize (0-2) et souffle la place de « barragiste » à Heist. Lors de la 32e journée, Westerlo est accroché (4-4) par St-Nicolas alors que Mouscron-Péruwelz consolide sa deuxième place en s'imposant (3-0) devant Heist. St-Trond gagne (0-2) à Roulers et reprend la quatrième place à Boussu tenu en échec (0-0) par Heist. À l'occasion de la 33e journée, deux décisions tombent sur le terrain. Mouscron-Péruwelz (2-0 contre St-Nicolas) et Westerlo (victoire 0-2 à St-Trond) s'assurent de pouvoir prendre part au tour final pour une éventuelle montée en D1. Le champion ayant remporté deux périodes, le 2e et le 3e classés ont donc droit au repêchage. St-Trond se retrouve les mains vides puisque la 4e place n'est pas qualificative et que le White Star a obtenu sa licence. Au niveau du maintien, trois équipes restent menacées de relégation directe : Heist (29), Audenarde et St-Nicolas (27). À noter qu'Audenarde a retrouvé le chemin de la victoire (2-1, contre l'Antwerp) alors que le « matricule 81 » n'avait plus gagné depuis le et un déplacement à l'Antwerp (1-2). De son côté, le FC Brussels (32) reste sous la menace de Heist pour la place de barragiste. Les deux équipes peuvent terminer à égalité de points et de victoires. À la différence de buts, les Bruxellois n'ont qu'un but d'avance sur Heist. La dernière journée prévoit un « Brussels-Heist » de tous les dangers! Lors de la dernière journée, St-Nicolas (3-2, contre St-Trond) et Audernarde (0-1, à Roulers) obtiennent des victoires inutiles et sont relégués puisque le Brussels et Heist partagent l'un contre l'autre (1-1). Les Bruxellois sont sauvés, alors que le « KSK » doit disputer les barrages. Les buteurs
CE CLASSEMENT NE CONCERNE QUE LA PHASE CLASSIQUE DE 34 JOURNEES
Tour finalParticipantsCes clubs sont annoncés, sous réserve d'acceptation de leur dossier de licence, qu'il ne soient pas champion ou relégué...
Classement
Leader du tour final journée par journée
Promotions et relégations pour 2012-2013Sont relégués en D3 :
Sont promus en D2 :
Débuts en Division 2Un club évolue pour la première fois de son Histoire au 2e niveau national du football belge. Il est le 145e club différent à atteindre ce niveau.
Changements d'appellation prévueEn vue de la saison suivante, les deux cercles bruxellois engagés dans cette Division 2 annoncent qu'ils changent leur dénomination officielle.
Sources
Notes et références
Sources & Liens externes |