Château de Ris-Chauveron
La baronnie du Ris-Chauveron tire son nom de la famille de Chauveron de Limoges. Le château se trouve aujourd'hui dans la commune d'Azat-le-Ris (Haute-Vienne, France). HistoriqueEn 1396, Jean de Chauveron obtient la permission de fortifier le lieu du Ris. Il l’avait acheté en 1385. Sa petite-fille transmet la baronnie aux Hélie de Pompadour, qui échangent l’ensemble à Pierre de Connigham le 26 mars 1518, à savoir « les chasteau, chastellenie, terre et seigneurie du Riz-Chauveron et d’Azat, ensemble les appartenances et appendances quelzconques, assise et situées en le comté de la Marche (…) avecque toue justice et juridicion… » [1]. Pierre de Coningham rend encore hommage en 1567 en tant que baron du Ris pour certains droits de justice au château de Montmorillon [2]. Marie Mauclerc est dame du Ris, et veuve en 1re noces Jacques de Saint-Savin, lorsqu’elle épouse en 1576, en secondes noces, Antoine Lignaud. Son fils, né de sa première union, Georges de Saint-Savin est qualifié de baron du Ris-Chauveron et y demeurait le 23 janvier 1600[3]. Elle transmet son bien à son autre fils René Lignaud à sa mort le 5 mars 1604. Le contrat a donc lieu un avant sa mort[4]. Le mariage d’Esther Lignaud avec François Estourneau fait passer les droits de la baronnie à cette dernière famille. C’est en 1719, que Jeanne Estourneau, épouse séparée de Pierre de Lubersac, vend le Ris-Chauveron à Marie Chauvet épouse de Jean Vidaud, chevalier, seigneur comte du Dognon [5]. En 1782, Marie Geneviève Vidaud du Dognon et son mari le marquis de Montmaut, demeurant à Paris, rue de Vaugirard, vendent le Ris à André-Victor Collin de La Brunerie, commissaire des guerres du Poitou au prix de 202 000 livres[6]. Au retour de l’émigration, c’est sa fille Sophie de La Brunerie, épouse en 1re noces Bruno de Juglar et en 2e Denis de La Combe-Bellegarde, qui en hérite et qui le vend à Jean-Léonard Bessoneau des Houllières en 1817[7]. Ce dernier laisse le Ris en dot en 1831 à sa fille qui épouse le chevalier Louis du Garreau de Grésignac (1810-1873)[8]. Il fait restaurer le château en 1842[9]. En 1876, Adolphe Baudon de Mony, notable parisien se rend acquéreur du Ris-Chauveron. Il le fait reconstruire en 1882. Notes
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