Château de Brissac (Hérault)
Le château de Brissac est une forteresse du XIe siècle qui domine le village de Brissac, dans le département de l'Hérault. Agrandie au XIIIe siècle et transformée en demeure d'habitation au XVIIe siècle, elle a fait l'objet d'une restauration attentive. HistoriqueLa première mention de la seigneurie de Brissac apparaît en 1082 dans une reconnaissance en fief faite à Pons Pierre, seigneur de Ganges, de l'antique maison de Pierre de Pierrefort[1]. L'actuel donjon nord du château existe déjà, le donjon sud est construit peu après. Le petit-fils de Pierre Pons, Raymond, passe une transaction en 1275 avec Dauphine de Roquefeuilhe par lequel il est accordé « que les parties cognoistroient par ensemble des crimes comis (sic) ez chemins [...] du chateau de Brissac », partageant ainsi les droits de justice sur cette seigneurie[2]. Ce même Raymond, désormais co-seigneur de Brissac, épouse Béatrix, fille de Roger Bermond d'Anduze, importante famille du Languedoc. Le prénom de Bermond devient dès lors usuel dans la famille de Pierre de Pierrefort[a], donnant naissance au surnom local du château, encore usité de nos jours : les « tours Bermonde ». Le , son arrière-petit-fils Bertrand Pierre, Baron de Ganges, rend hommage à l'évêque de Maguelone, Antoine de Lovier, auquel il remet la Seigneurie de Brissac. Celui-ci prend possession du fief dès le lendemain. Un procès-verbal du signé par les notaires Toussaint Roger et Pierre Matthias l'atteste [3]. À cette époque, le château est entouré d'une enceinte fortifiée, le donjon sud est surélevé. Une enceinte extérieure protège les maisons groupées au pied de l'édifice. Les évêques de Maguelone conservent la Seigneurie de Brissac jusqu'au , date à laquelle ils la revendent, par besoin d'argent. François de Roquefeuil s'en rend alors acquéreur. DescriptionProtectionLe château de Brissac n'est pas protégé par un classement ou une inscription au titre des monuments historiques. Cet édifice ne figure pas au recensement de l'Inventaire général du patrimoine culturel. Notes et référencesNotes
Références
Voir aussiBibliographie
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