Fondé en 1999, le musée est géré par la Société du Château Dufresne Inc, un organisme sans but lucratif. Sa mission est de conserver et d’interpréter le domaine du Château Dufresne, « témoin des aspirations et de la vision progressistes d’une élite francophone qui annonce et marque l’entrée du Québec dans la modernité »[2].
Histoire
Le , la Société du Château Dufresne Inc. signe un bail avec la Ville de Montréal[3]. Avec l’Atelier d’histoire d’Hochelaga-Maisonneuve et la Maison de la culture, la société emménage alors dans le château[4]. Le Château Dufresne ouvre officiellement au public pour la saison estivale le en compagnie notamment de la ministre d’État aux Affaires municipales et à la Métropole, Louise Harel, et du maire de Montréal, Pierre Bourque[5],[6]. Il présente essentiellement la décoration intérieure du château et la collection Sauriol-Dufresne, c’est-à-dire le mobilier et les objets ayant appartenu à Marius. La résidence de Marius expose logiquement cette collection alors que la résidence d’Oscar présente la collection de porcelaine dans l’ancien office des domestiques de l’étage et quelques objets d’art, dont une reproduction de L’enlèvement des Sabines par Jean de Bologne) et plusieurs peintures exécutées par Nincheri. Le musée présente également des expositions temporaires sur l’histoire, le patrimoine et les arts visuels. En 2000 et 2001, le musée rouvre les portes du Château pour la saison estivale[7].
De 2002 à 2005, la Ville de Montréal entreprend conjointement avec le ministère de la Culture et des Communications un programme de restaurations au coût d'un million de dollars[8],[9]. Ce programme est dirigé par l'architecte Jean Laberge du Service des immeubles de la Ville de Montréal, assisté de la société d’architectes Martin Morris et Marcotte ainsi que de la firme d'ingénieurs Bouthillette Parizeau & associés Inc[10]. Les restaurations ont porté sur le bâtiment, mais également sur les œuvres d’art logées dans le musée[11]. En juillet 2003, on découvre à l’occasion de ces restaurations une peinture sur toile exécutée par Guido Nincheri dans le dôme de trois mètres de diamètre du hall d’entrée de la résidence de Marius[12]. Une « véritable surprise » pour les restaurateurs alors qu'ils croyaient plutôt retrouver, sous trois couches de repeints, une jeune femme vêtue à l'antique se regardant dans un miroir tout en se balançant par Alfred Faniel[9],[note 1].
En 2006, la Société du Château Dufresne Inc. et l’Atelier d’histoire d’Hochelaga-Maisonneuve obtiennent un financement du gouvernement provincial pour réaliser une étude de potentiel de la création d'un nouveau complexe muséal réunissant le Château Dufresne et le studio Nincheri[13]. Le projet prévoit d'une part l'achat du studio de l'artiste Guido Nincheri et sa restauration et, d'autre part, la mise aux normes du Château qui « n'offre pas les conditions acceptables pour accueillir toutes les expositions » ainsi que l'agrandissement des espaces d'exposition en aménageant une salle supplémentaire dans les anciens garages souterrains[13]. On estime alors que le projet nécessite un investissement de quatre millions de dollars[13].
Le , le musée ferme le Château au public pour la saison estivale afin de procéder à des travaux ainsi qu'au renouvellement de la collection présentée[7].
Entre 2008 et 2009, la Ville de Montréal entreprend la restauration des portes et fenêtres extérieures du château au coût d'un million neuf cent mille dollars[14],[15].
Le , le musée annonce que « le montage pour l'acquisition est pratiquement complété » et que l'achat du studio « sera officialisé dans les prochaines semaines » puisqu'une entente est intervenue entre le musée et la succession de la famille Nincheri[16]. Le musée est alors à la recherche de financement pour la mise aux normes et la restauration du Château et du studio, travaux toujours évalués à quatre millions de dollars[16].
Le , la fontaine originale de la véranda d'Oscar est de retour au Château Dufresne. Elle est installée dans la véranda de Marius, rejoignant la collection Sauriol-Dufresne[18].
Le , la Société du Château Dufresne Inc. se porte acquéreur du studio Nincheri situé au 1832 du boulevard Pie-IX à Montréal[19].
Le , la direction du musée annonce le changement de nom du musée qui devient le « musée Dufresne-Nincheri » afin de mieux refléter la nouvelle vocation du musée à la suite de l'acquisition du studio et de la collection de Guido Nincheri qui s'y trouve[20],[21].
Le , le musée inaugure officiellement le nouveau complexe muséal composé du Château Dufresne et du studio Nincheri. L'inauguration se fait notamment en présence de Laurent Blanchard, ancien maire de Montréal, Manon Gauthier, membre du comité exécutif de la Ville de Montréal, Réal Ménard, maire de l'arrondissement Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, Marc Poirier, président du conseil d'administration du musée Dufresne-Nincheri, du comte Alexandre de Bothuri et son épouse Élaine Bédard ainsi que de membres des familles Dufresne et Nincheri. À cette occasion, on présente la nouvelle exposition permanente du musée. Cette exposition permet d'apprécier notamment l'une des peintures sur toile de soie d'Alfred Faniel dans le petit salon de Marius de même que les deux toiles autrefois manquantes de Nincheri dans le petit salon d'Oscar[note 2]. De plus, l'exposition permanente intègre une partie de la collection du comte Alexandre de Bothuri et de son épouse Élaine Bédard qui rassemble 47 objets et tableaux ayant notamment appartenu à Napoléon 1er, Joséphine de Beauharnais, Nicolas II, Louis XV, Madame du Barry, Rodolphe II, Pauline Borghèse, Marie-Antoinette et Jeanne d'Arc[22].
Le , la Commission des lieux et monuments historiques du Canada et Parcs Canada dévoilent une plaque commémorative à la mémoire de Guido Nincheri au studio du même nom, en présence notamment de Nicola Di Iorio, député de Saint-Léonard—Saint-Michel, représentant la ministre de l’Environnement et du Changement climatique et ministre responsable de Parcs Canada, Catherine McKenna, de Roger Boccini Nincheri (descendant de la famille Nincheri) et de plusieurs membres du conseil d'administration du musée[23].
Le , le quotidien Le Devoir révèle qu'un groupe de chercheurs et de citoyens réunis sous le nom de Comité de sauvegarde du musée Dufresne-Nincheri a publié une lettre dénonçant des problèmes d'infiltration d'eau, d'humidité et de moisissures dans les sous-sols du Château Dufresne, endroits où sont notamment entreposées les collections du musée[24]. Par conséquent, ce comité réclame de la Ville de Montréal, propriétaire de l'édifice, qu'elle déménage les collections du musée à des endroits sécuritaires et les décontamine, au besoin. Le , la Ville confirme les problèmes d'infiltrations au Château Dufresne et annonce que des travaux d’urgence seront réalisés au début de 2018 pendant lesquels « toutes les collections du musée seront entreposées de façon sécuritaire [et que] tous les artéfacts nécessitant une intervention spécifique seront traités par des experts spécialisés »[25].
Le , le Service de la culture de la Ville de Montréal dépose un rapport énonçant entre autres les réalisations du Service au musée Dufresne-Nincheri en 2018. On y apprend notamment que l'état des collections du musée entreposées dans le sous-sol du Château Dufresne a été analysé par le Centre de conservation du Québec qui conclut que les artéfacts ne sont pas contaminés, mais nécessitent seulement un « bon nettoyage ». Au niveau de l'édifice du Château Dufresne, le Service a travaillé à la préparation des travaux de la phase 1 liée à l'étanchéisation du bâtiment. Ces travaux auront lieu en 2019. Finalement, le Service a veillé au renouvellement du bail entre la Société du Château Dufresne et le Service de la gestion et de la planification immobilière et a aussi accompagné la Société à la réalisation d'un plan stratégique[26].
Le , le musée modifie à nouveau son nom officiel pour Château Dufresne, musée et lieu historique patrimonial. À cette occasion, il actualise également sa mission, ses objectifs et sa vision d'entreprise[27].
Collections
Les collections permanentes rassemblent près de 1 000 objets et artéfacts[1]. Voici les principales collections:
La collection Sauriol-Dufresne : cette collection comprend le mobilier d’origine du Château Dufresne, la collection de porcelaine, la collection d’argenterie, des tableaux et des sculptures.
La collection Georges-Nincheri: comprenant des œuvres de Guido Nincheri provenant de sa résidence à Providence, au Rhode Island (huiles sur toile, maquettes, photographies noir et blanc).
La collection de vêtements de la période industrielle (1850-1960) de l’Atelier d’histoire d’Hochelaga-Maisonneuve[1]. L'Atelier d'histoire détient également le fonds du maire de Montréal Adhémar Raynault, de la députée Louise Harel ainsi que du photographe Réjean Gosselin.
« Présentée dans l’environnement symbolique d’anciennes chambres à coucher de la résidence d’Alexandrina et d’Oscar Dufresne, l’installation Les vestiges de l’âme évoque une dimension plus intimiste et personnelle de la propre histoire de Montserrat Duran Muntadas. »[28]
« L’exposition Le Château au temps des collégiens est consacrée à une période méconnue du Château Dufresne transformé en collège classique pour jeunes garçons pendant plus de dix ans, de 1948 à 1961. Dans ce lieu mémorable, l’Externat classique Sainte-Croix offrait aux garçons des quartiers de l’Est les cours de Belles-Lettres, Rhétorique, Philosophie I et II. Cette tranche de vie du Château rappelle une période pas si lointaine où l’éducation supérieure n’était pas à la portée de tous. Logé au Château, l’Externat classique a formé dans l’Est de Montréal une élite sociale et intellectuelle francophone, à la veille de la Révolution tranquille. »[28]
Carole Baillargeon. Fouler le territoire (2019-2020).
30 septembre 2020 au 27 juin 2021
« Installation sculpturale d’une artiste multidisciplinaire en arts visuels. Carole Baillargeon s’est inspirée du possible parcours de vie d’une cordonnière, Marie Victoire Dussault. Fascinée par l’histoire du vêtement, par la place et par la représentation des femmes dans l’Histoire, l’artiste met en présence la forme marquante d’une chaussure. Ses œuvres déroutantes traitent de la complexité de l’expérience humaine. Elles interrogent la perte et la transformation des savoir-faire associés aux territoires. »[28]
FICTION\RÉALITÉ. Marie Victoire et la chaussure à Maisonneuve.
30 septembre 2020 au 27 juin 2021
« Promenade dans l’univers d’un roman à portée historique, celui de Marie Victoire Dussault, mère mythique des frères Oscar et Marius Dufresne. Êtes-vous critiques, sceptiques ou plutôt romantiques à la lecture de romans inspirés de personnages tout à la fois réels et imaginés? L’occasion est belle de suivre les traces de cette femme méconnue, héroïne du roman à succès La Cordonnière. Quel a été le rôle de Marie Victoire, rare femme de la bourgeoisie dans le milieu des affaires et de l’industrie de la chaussure à Maisonneuve, au tournant du siècle dernier? Une invitation à démêler fiction et réalité. »[28]
Art Souterrain
29 février au 22 mars 2020
« Autour de la thématique RESET de [la] 12e édition [du Festival Art Souterrain], six artistes en art contemporain investissent les intérieurs patrimoniaux du Château. Les œuvres des artistes Mehryl Levisse, Philippe Boisnard, Victoria Block, Marjolijn Dijkman, Jérémie Deschanps-Bussière et Julia Piccolo [y sont notamment présentées]. »[29]
« Sous le commissariat de Marie J. Jean, cette manifestation artistique présente les expérimentations de sept artistes contemporains – Steve Bates, Thomas Bégin, Pierre Dorion, Frédérick Gravel, Jacqueline Hoàng Nguyễn, Jocelyn Robert et Claire Savoie – dans les intérieurs d’époque du Château Dufresne, du Château Ramezay, de l’Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal, de la demeure de sir George-Étienne Cartier et de la Fondation Guido Molinari. En parallèle, Klaus Scherübel réalise, à VOX, centre de l’image contemporaine, une intervention artistique qui, sous la forme de period rooms, reconstitue deux expositions organisées en 1947 par les artistes automatistes. Expérimentations artistiques au Château Dufresne : Pierre Dorion du 14 juin au 20 octobre 2019, Claire Savoie du 14 juin au 18 août 2019 et performances de Frédérick Gravel les 4, 5, 11 et 12 juillet 2019, en soirée. »[28]
Rejouer l'opulence d'hier
30 janvier au 2 juin 2019
Exposition d'œuvres de Mitch Mitchell, Sarah Thibault et Yannick Pouliot, réalisée par la commissaire invitée Marie Perrault[30].
Exposition sur la thématique du déracinement et de l'enracinement. Elle expose les œuvres de l'artiste Eugénia Réznik (dont La pomme sans terre, une œuvre inspirée d'anciennes planches botaniques) ainsi que des créations de 740 élèves de l'école primaire Saint-Léon-de-Westmount[32].
« Réalisée en collaboration avec Docomomo Québec et le Parc olympique, l’exposition retracera la grande aventure du parc des sports, planifié de longue date au parc Maisonneuve, et porté successivement par les maires Camillien Houde et Jean Drapeau. L’exposition s’attardera au projet conçu par l'architecte français Roger Taillibert, en 1972-1973, avec la collaboration des services de la Ville, et achevé par la RIO. Elle remémorera l'expérience offerte par son utilisation au moment des Jeux olympiques de 1976. »[28].
La mémoire des objets sur l’envol et la chute d’un aigle impérial, Napoléon Bonaparte
15 août 2015 au 24 avril 2016
Exposition qui réunit 500 objets de la collection d'Alexandre de Bothuri et d'Élaine Bédard commémorant le bicentenaire de la seconde abdication de Napoléon Ier[28].
Chronique d’un cinéaste et photographe, François Brault.
20 juin au 17 novembre 2013
L’exposition « porte sur l'œuvre cinématographique et photographique du Montréalais François Brault (né en 1941) qui s'est intéressé depuis les années 1970 au patrimoine montréalais et québécois. »[2]
Enquête sur le Lady Sherbrooke, joyau de la flotte de John Molson.
12 décembre 2012 au 28 avril 2013
L’exposition « relate l'aventure de cette enquête et permet de faire parler cette épave afin qu’elle livre une part de l’histoire fabuleuse du 19e siècle qui met en vedette John Molson au titre d’entrepreneur visionnaire et avant-gardiste. »[2]
Venise. De souveraine des mers à capitale de la culture.
13 juin au 28 octobre 2012
« Divisée en deux grandes parties, l’exposition aborde dans un premier temps l’histoire de la ville de Venise, de ses origines, en passant par la Cité-État et la République, jusqu’à sa conquête par Napoléon Bonaparte en 1797 et son unification à l’Italie en 1866. La deuxième section, quant à elle, est consacrée aux arts à Venise ainsi qu’à l’artisanat et aux fêtes populaires dont le célèbre carnaval. »[2]
Hochelaga-Maisonneuve en trois temps. 2e temps : Des années folles à l’après-guerre (1918-1950)
24 novembre 2010 au 24 avril 2011
Histoire du quartier Hochelaga-Maisonneuve après l’annexion de la Cité de Maisonneuve à la ville de Montréal, en 1918, jusqu’à la Deuxième Guerre mondiale.
Nincheri. Profane
27 janvier au 17 octobre 2010
Rétrospective des œuvres non religieuses du peintre et maître-verrier Guido Nincheri (1300 œuvres et maquettes).
Exposition sur les réalisations de Paul Sauvé comme ministre du Bien-être social et de la Jeunesse et Premier ministre.
L’Union nationale (1935-1989) racontée par ses étonnants objets de propagande
21 octobre 2009 au 17 janvier 2010
L’exposition démontre que l’Union nationale était un parti avant-gardiste au plan des stratégies de communication, voire du marketing politique avant l’heure.
Le patrimoine funéraire, un héritage pour les vivants
25 mars au 30 août 2009
Exposition sur les rituels et le patrimoine funéraire.
Rétrospective des œuvres de Bernard Morisset entre 1970 à 2006 (65 œuvres).
23e grand concours annuel du CAPSQ
Novembre 2006
Exposition collective - concours
Marie-Victorin et Oscar Dufresne rêvent d'une cité-jardin
28 juin au 10 septembre 2006
L'exposition « se compose d'une sélection de photographies et d'objets choisis retraçant entre autres la construction du Jardin botanique de Montréal ; la carrière et les voyages du frère Marie-Victorin ; l'aménagement urbain innovateur de la Cité de Maisonneuve créé par Oscar et Marius Dufresne par le biais d'images d'architectures imposantes; et une sélection de pages d'herbiers extraite des recherches scientifiques du frère Marie-Victorin. »[34]
D’après Notman – Regards photographique sur Montréal, Espacés d’un siècle
5 août au 30 septembre 2005
Exposition sur l'évolution d'une cité à travers des duos photographiques qui illustrent les marchés animés, les rues trépidantes et les parcs paisibles d'autrefois et de maintenant.
100 % Audace: la littérature québécoise pour la jeunesse s'expose
2 avril au 31 juillet 2005
« L'exposition présente, entre autres, une sélection d'œuvres écrites et d'illustrations originales choisies parmi la production littéraire des cinq dernières années. »[36]
Pablo Van Momo au château : une première rétrospective
24 novembre 2004 au 16 janvier 2005
Rétrospective des œuvres d’André Montmorency (60 toiles)
Quarante ans de métiers
7 octobre au 14 novembre 2004
Exposition pour fêter les 40 ans du Théâtre Denise-Pelletier, en célébrant les métiers du théâtre[37].
Cuivre et dragon, l'exotisme oriental dans la collection Dufresne
(?) février au (?) septembre 2004
Exposition regroupant des tableaux et des objets décoratifs transmettant le goût du voyage aux Dufresne, cette famille bourgeoise montréalaise du début du XXe siècle[38].
Notes d’Asie
(?) au 14 février 2004
60 pièces fabriquées à partir de divers matériaux tels que la porcelaine, le métal, le verre et le bois.
4e édition du concours d’arts visuels du Vieux-Port de Montréal
2001
Exposition collective
Guido Nincheri : un artiste florentin en Amérique
21 juin au 21 octobre 2001
Rétrospective des œuvres de Guido Nincheri: l'exposition regroupe des plans, des dessins, des toiles d'œuvres religieuses et profanes et deux vitraux[42].
Exposition collective d'artistes en arts visuels dont les peintres Guido Molinari, Lise Boisseau, Jacques Leclaire, Francine Messier et deux sculpteurs, Lorraine Fontaine et Dominique Morel[6].
Direction du musée
Voici la liste des directeurs et directrices du musée depuis sa fondation :
↑Le dégagement des surpeints a été exécuté par Anita Henry, une restauratrice de L'équipe A.E. Henry enr. : Voir Musée du Château Dufresne 2012.
↑Les deux toiles marouflées autrefois manquantes du petit salon d'Oscar ont repris leur place d'origine en mai 2014 alors que la peinture d'Alfred Faniel sur toile de soie a repris sa place d'origine dans le petit salon de Marius en novembre 2014.
↑À l'origine, cette collection devait être présentée pour une période de cinq ans, de décembre 2014 à décembre 2019. Cette période d'exposition fut écourtée en vue des restaurations et rénovations majeurs prévus en 2019.
↑Éducation Robert Cadotte, « Résidence Dufresne », sur L'enseignement en milieux défavorisés (consulté le )
↑Claudine Déon, « Le patrimoine conjugué au présent : Le château Dufresne ouvrira bientôt ses portes, rafraîchi et meublé d'époque », Le Devoir, , B12
↑ a et bClaude-V. Marsolais, « Le Château Dufresne rouvre enfin ses portes », La Presse, , A17
↑ a et b« La vie de château… », Flambeau, vol. 54, no 27,
↑(en) « Forgotten mural may be by Montreal's Michelangelo », The Globe and Mail,
↑Musée du Château Dufresne, « Hommage à David et Liliane Stewart », Publication de la page Facebook: Musée du Château Dufresne Museum, 14 octobre 2010 (consultée le 28 septembre 2014)
↑Musée du Château Dufresne, « La fontaine d'Oscar Dufresne est de retour au château », Publication de la page Facebook: Musée du Château Dufresne Museum, 21 août 2012 (consultée le 28 septembre 2014)
↑Caroline Montpetit, « Les collections du Musée Dufresne-Nincheri compromises? : Un comité pour la sauvegarde des oeuvres de Nincheri dénonce la négligence de Montréal », Le Devoir, (lire en ligne)
↑Nicolas Ledain, « La collection du Musée Dufresne-Nincheri est-elle «en péril»? », Métro, (lire en ligne)
↑Suzanne Laverdière (dir.), Budget 2019 et Programme triennal d’immobilisations 2019-2021 : Présentation à l’intention des membres de la Commission sur les finances et l’administration, Service de la culture de la Ville de Montréal, , p. 22
↑Musée Dufresne-Nincheri, « ART SOUTERRAIN / CHÂTEAU DUFRESNE », Publication de la page Facebook: Musée Dufresne-Nincheri Museum, 28 février 2020 (consultée le 29 février 2020)
↑Marie Perrault (24 janvier 2019), « Rejouer l'opulence d'hier. Au Château Dufresne », Évènement sur Facebook : Vernissage de l'exposition le 30 janvier 2019 à 17h30, repéré le 24 janvier 2019, à https://www.facebook.com/events/2252671471637534/
↑Musée Dufresne-Nincheri, « AUJOURD’HUI, ENTRÉE LIBRE AU CHÂTEAU DUFRESNE! », Publication de la page Facebook: Musée Dufresne-Nincheri, 27 mai 2018 (consultée le 27 mai 2018)
↑Musée Dufresne-Nincheri, « Nouvelle exposition : «Attacher ses racines» », Publication de la page Facebook: Musée Dufresne-Nincheri, 27 avril 2017 (consultée le 28 avril 2017)
↑Yannick Pinel, « Marie-Victorin et Oscar Dufresne rêvent d'une cité-jardin : Jusqu'au 10 septembre au musée du château Dufresne », Nouvelles de l’Est,
↑Association des relieurs du Québec et Musée des arts décoratifs de Montréal, Montréal en reliures et en papiers décorés : exposition 2006 au Musée du Château Dufresne, Montréal, 24 mars au 23 avril 2006, Montréal, Association des relieurs du Québec,
↑Yannick Pinel, « Le château Dufresne ou la bibliothèque Dufresne ? », Nouvelles de l’Est,
↑Michel Vaïs, « Bloc-notes », Jeu : revue de théâtre, no 113, , p. 182-188
↑Yannick Pinnel, « Les Journées de la culture dans Hochelaga-Maisonneuve », Nouvelles Hochelaga-Maisonneuve,
↑ a et b« Sophie Dupont, directrice du Château Dufresne », Le Devoir, , p. C9
↑Anne-Marie Tremblay, « Visite au Studio Nincheri », Flambeau, vol. 54, no 45,
↑(it) Fabrizio Intravaia, « Un immenso patrimonio artistico da preservare », Corriere Italiano, (lire en ligne)
Sources
Articles de périodiques
Claude-V. Marsolais, « Le Château Dufresne rouvre enfin ses portes », La Presse, , A17
« Nouvelles », Continuité, no 84, , p. 6-10
Stéphanie Bérubé, « Guido Nincheri, l'artiste de nos églises », La Presse, , p. C3
Chantal Guy, « Pique-nique au pied d'un monument. Une fermière chez les bourgeois », La Presse, , B3
« Nouvelles brèves », Vie des Arts, vol. 46, no 187, , p. 11-15
René Viau, « Sur les traces de Scottie Wilson », Liberté, vol. 44, no 4, , p. 165-176
Le Devoir, « Quand une fresque en cache une autre », Le Devoir, (lire en ligne)
(en) « Forgotten mural may be by Montreal's Michelangelo », The Globe and Mail,
Michel Vaïs, « Bloc-notes », Jeu : revue de théâtre, no 113, , p. 182-188
Yannick Pinel, « Le château Dufresne ou la bibliothèque Dufresne? », Nouvelles de l’Est,
« Sophie Dupont, directrice du Château Dufresne », Le Devoir, , p. C9
« La vie de château… », Flambeau, vol. 54, no 27,
Carole Le, « Ambitieux projet de relance du Château Dufresne », Flambeau de l'Est,
Anne-Marie Tremblay, « Visite au Studio Nincheri », Flambeau, vol. 54, no 45,
« La visite du Château Dufresne », Nouvelles Hochelaga-Maisonneuve,
Philippe Beauchemin, « Le Château Dufresne acquiert le studio Nincheri », Nouvelles Hochelaga-Maisonneuve, vol. 2, no 33,
Philippe Beauchemin, « Et si le Château Dufresne fermait? », Nouvelles Hochelaga-Maisonneuve, vol. 3, no 7,
Martine Letarte, « Château Dufresne : Dans le palais du verre », Le Devoir, (lire en ligne)
Etienne Plamondon Emond, « Nicolas Sollogoub 1925-2014 : Le Québec perd un pionnier de l'art public », Le Devoir,
Jérôme Delgado, « Le musée du Château Dufresne rebaptisé », Le Devoir, (lire en ligne)
La Presse Canadienne, « Le Musée du Château Dufresne s'appellera le Musée Dufresne-Nincheri », La Presse, (lire en ligne)
Audrey Gauthier, « Exposition: «les années citoyennes» du quartier », Métro, (lire en ligne)
Claude Deschênes, « Une nouvelle vie pour le Château Dufresne », Le Huffington Post, (lire en ligne)
Ville de Montréal, « Inauguration du Musée Dufresne-Nincheri : La Ville de Montréal et le gouvernement du Québec sont fiers de s'associer au développement de ce complexe muséal », Canada NewsWire TELBEQ,
Claude Lafleur, « Le Château Dufresne-Nincheri : Un étonnant petit musée », Le Devoir,
« Conférence de Serge Joyal : Le mythe de Napoléon au Canada français », Nouvelles Hochelaga-Maisonneuve, vol. 6, no 26,
Pierre Vallée, « Musée Dufresne-Nincheri : Un voyage dans le temps », Le Devoir,
Vincent Fortier, « Les trésors du Château Dufresne », Métro Montréal, vol. 16, no 106,
Émilie Corriveau, « Musée Dufresne-Nincheri : Du profane au sacré », Le Devoir,
(it) Fabrizio Intravaia, « Un immenso patrimonio artistico da preservare », Corriere Italiano, (lire en ligne)
Caroline Montpetit, « Les collections du Musée Dufresne-Nincheri compromises? : Un comité pour la sauvegarde des oeuvres de Nincheri dénonce la négligence de Montréal », Le Devoir, (lire en ligne)
Nicolas Ledain, « La collection du Musée Dufresne-Nincheri est-elle «en péril»? », Métro, (lire en ligne)
(en) Susan Schwartz, « Works by 'Michelangelo of Montreal' stored in Château Dufresne at risk, group charges », Montreal Gazette, (lire en ligne)
Yves Bergeron, « Institut du patrimoine de l’Uqàm (Université du Québec à Montréal) : Un projet collaboratif : le Musée Dufresne-Nincheri et l’Institut », Rabaska, no 16, , p. 348-350
Ouvrages
André Doré, Pierre Jean et Jean Laberge, Dossier Château Dufresne (0407), Index B-7165-03 (Feuilles 4001 à 4008) : (8 dessins, datés du 1er mars 2005) [Architecte: Jean Laberge, Ingénieurs: André Doré et Pierre Jean], Montréal, Martin, Morris et Marcotte, architectes et Bouthillette Parizeau & associés Inc. (ingénieurs-conseils),
Association des relieurs du Québec et Musée des arts décoratifs de Montréal, Montréal en reliures et en papiers décorés : exposition 2006 au Musée du Château Dufresne, Montréal, 24 mars au 23 avril 2006, Montréal, Association des relieurs du Québec,
Gérard Xuriguera, Kamal Boullata : mare nostrum, Montréal, Musée du Château Dufresne, , 16 p.
Ville de Montréal, « Château Dufresne », sur Grand répertoire du patrimoine bâti de Montréal (consulté le )
Autres sources
Nincheri, profane : Catalogue d’exposition [Exposition temporaire : Centre culturel Henri-Lemieux, Galerie Les 3 C, 19 janvier au 18 février 2012], Musée du Château Dufresne, , 2 p.
Suzanne Laverdière (dir.), Budget 2019 et Programme triennal d’immobilisations 2019-2021 : Présentation à l’intention des membres de la Commission sur les finances et l’administration, Service de la culture de la Ville de Montréal, , 83 p.
Service des permis et inspections de la Ville de Montréal :