Centre pour l'étude des risques existentielsCentre pour l'étude des risques existentiels
Le centre pour l'étude des risques existentiels[1] (CSER pour Centre for the Study of Existential Risk en anglais) est un centre de recherche de l'université de Cambridge créé à l'origine pour se concentrer sur l'étude des risques liés à des évolutions de la technologie susceptible de mettre en danger l'avenir même de l'humanité. Le centre a été fondé par les chercheurs Huw Price, Martin Rees et Jaan Tallinn[2]. L'une des études du centre, portant sur les risques existentiels posés par l'intelligence artificielle, a bénéficié d'une importante visibilité médiatique, suscitant des analogies avec le film Terminator. Selon Price, « Il semble raisonnable de croire qu’à un moment donné, dans ce siècle ou le prochain, l’intelligence échappera aux contraintes de la biologie »[trad 1],[1],[3]. Par la suite, le centre a élargi ses centres d'intérêt à d'autres risques susceptibles de menacer la survie de la civilisation ou de l'espèce humaine. Quatre principales catégories de risques sont envisagées :
Pour le centre, les risques technologiques extrêmes incluent une guerre nucléaire, une pandémie issue de développements artificiels, le changement climatique, effondrement écologique ou des impacts de l'intelligence artificielle avancée[4]. Le centre de recherche a été à l'initiative de la création d’un groupe parlementaire transpartisan centré sur les intérêts des générations futures, dans le but d'amener les politiques à penser long terme et risques globaux[5],[6]. Certaines de ses activités sont financées par la Fondation John-Templeton[4]. Ce groupe a notamment produit une charte applicable au Royaume-Uni similaire à ce qui existait déjà au Pays de Galles visant la préservation des intérêts des générations futures[7]. Notes et référencesNotes
Références
Voir aussiArticles connexes
Liens externes
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