Celtique (race bovine)Le rameau celtique correspond à un ensemble de races bovines issues de régions d'Europe du Nord-ouest fortement influencées par la culture celte. Philippe Dubois nomme ce rameau irlando-breton[a 1]. OrigineCe rameau noir est arrivé en Europe occidentale au Néolithique, amené par le peuple qui l'élevait. Issu des rivages méditerranéen[1], ce bétail est apparenté aux races camargue et hérens[2]. C'est la civilisation celte d'Irlande[2], qui la première a sélectionné des vaches sur la capacité laitière, à une époque où au Moyen-Orient ou en Europe méridionale, le bétail servait surtout pour sa force de travail, sa viande ou son cuir. RépartitionActuellement, ce sont des races à petit effectifs en France, mais les races britanniques ont connu un très fort développement et ont été exportées en Amérique du Nord. Le cheptel laitier canadien comprend beaucoup de canadienne, jersiaise et ayrshire qui supportent bien la rudesse du terroir. La jersiaise supporte bien le climat tropical ; elle a été introduite aux Caraïbes et en Afrique de l’Ouest pour améliorer le potentiel laitier des races locales. La dexter est élevée comme vache d'agrément. Elle tond les parcs et son veau a une taille en adéquation avec celle des congélateurs domestiques. Caractéristiques communesCe sont des races de format petit ou moyen et à cornes courtes. Elles détiennent des records de petite taille : la bretonne pie noir mesure 1,10 m au garrot. La dexter mesure 1 m, et ses individus les plus petits sont sélectionnés aux États-Unis pour produire un animal de compagnie autour de 0,75 m de haut pour moins de 200 kg. Elles ont généralement une silhouette fine et un squelette léger. Races apparentées[3]FranceEn France, le rameau est présent essentiellement en Bretagne et en Normandie. Les races Bretonne pie noir et Froment du Léon ont perduré quand la pie rouge de Carhaix a disparu. La cotentine, elle aussi disparue au profit de la race Normande, a contribué à former la canadienne, reconnue en France depuis peu. L'Armoricaine résulte du croisement de Froment du léon avec durham. La Jersiaise a quant à elle été introduite en Bretagne et en Normandie depuis l'île anglo-normande de Jersey. Il est souvent suggéré que la bordelaise soit la résultante de bétail irlando-breton croisé avec du bétail hollandais, ancêtre de la holstein[a 2].
Notes et référencesSites internet
Bibliographie
Voir aussiArticle connexeLien externe
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