Catherine ReyCatherine Rey
Œuvres principales
Catherine Rey, né en 1956 à Saintes, en Charente-Maritime, est une femme de lettres française. BiographieAvant de se consacrer pleinement à l'écriture, et après des études de lettres à Bordeaux, Catherine Rey exerce pendant plusieurs années en tant que professeur de lettres modernes. Par la suite, elle quitte l'enseignement pour s'installer en Australie, à Perth, dans l'Ouest australien[1] où son père naquit en 1918. Ses grands-parents paternels avaient en effet émigré en Australie en 1912. Elle a vécu huit ans à Perth, elle a regagné sa Charente-Maritime natale[2] en 2006. Elle vit actuellement dans l'Illawarra au sud de Sydney. Catherine Rey est titulaire d'un Capes de lettres modernes. Elle a également titulaire d'un PhD obtenu en 2005 à l'université d'Australie Occidentale (UWA): La Nouvelle Babel: Langage, Identité et Morale dans les œuvres d'Emil Cioran, de Milan Kundera et d'Andréï Makine. L'auteur y étudie le travail de trois écrivains qui ont abandonné leur langue d'origine pour adopter le français. Catherine Rey est l’auteur de nouvelles parues dans différentes revues et de plusieurs romans. Très remarquée par la critique et les libraires dès la sortie de son premier roman, L'Ami intime, publié en 1994 aux Éditions Le temps qu’il fait, elle est retenue l'année suivante parmi les 6 auteurs sélectionnés pour le «Prix Femina 1995 du premier roman»[3]. Poursuivant son exploration des univers sombres et sordides de l'humanité, la romancière publie les deux années suivantes Les jours heureux, puis Éloge de l'oubli chez le même éditeur. La parution, en 2001, de Lucy comme les chiens, marquera une pause dans sa collaboration avec les Éditions Le temps qu’il fait. Là encore, dans ce roman, l'auteure plonge le lecteur dans les affres de l'histoire douloureuse d'une fillette attardée qui, malgré les coups et les humiliations d'une mère maltraitante et d'un vieillard abusif, comme le font les chiens battus, reste aimante et fidèle à un «maître» qui ne la mérite pas. En 2003, son roman Ce que racontait Jones, paru aux Éditions Phébus, reçoit la bourse Thyde Monnier de la Société des gens de lettres, et figure dans les sélections des prix Renaudot[4] et Femina[5] de cette même année. En 2007, Catherine Rey publie Une femme en marche, un roman autobiographique dans lequel elle affronte certaines vérités qui lui paraissaient jusqu’alors inavouables. En septembre 2010, elle fait paraître chez Joëlle Losfeld Les extraordinaires aventures de John Lofty Oakes, un roman qui retrace, sur le mode du conte philosophique et de l'épopée, la quête héroïque d'un homme doté d'une taille minuscule, mais possédant le don de pleurer des larmes d'or. Devenu l'objet de toutes les convoitises pour la fortune qui coule de ses yeux, ce Tom Pouce va s'embarquer pour un voyage extraordinaire qui le conduira de Guildford, en Australie-Occidentale où il a vu le jour, jusqu'à Panaji, une ville sur la côte ouest de l'Inde, en passant par les îles Fidji, avant de retrouver enfin sa terre natale. En 2011, Catherine Rey retrouve les éditions Le temps qu’il fait, pour la publication de Plus calme que le sommeil, un récit rédigé sous la forme d'une longue lettre d'amour[6]. Œuvres
Adaptation théâtrale
Distinctions
Notes et références
Voir aussiSources
Liens externes |