Elle a également été membre du conseil d'administration du Museum of Contemporary Art (MoCA), fonction qu'elle quitte en 2012, en contestation à la nomination de Jeffrey Deitch et à la démission du conservateur en chef, Paul Schimmel[5].
Carrière artistique
Très vite après ses études, Catherine Opie s’intéresse à la photographie. Elle réalise une série de portraitsBeing and Having au début des années 1990 dans laquelle les modèles sont placés devant un fond jaune, sans expression, ils fixent l'objectif[6]. L'artiste joue avec les genres en apposant des moustaches, symbole masculin, à des femmes.
Catherine Opie est aujourd'hui connue principalement pour ses clichés de couples lesbiens, de personnes transgenres et de pratiquants du BDSM (bondage et discipline, domination et soumission, sado-masochisme) comme Ron Athey ou les scarifications[7]. Elle met en scène les personnes en leur faisant prendre des poses ou en leur demandant de rejouer des scènes de la vie quotidienne. Elle déclare à ce sujet : « Je suis un peu une documentariste tordue[8]. » Elle se concentre sur le marginal et les personnalités avec une différence[6].
Elle réalise aussi des portraits plus classiques de personnalités et artistes telles que Kara Walker, David Hockney ou Gillian Wearing[9] ou encore de joueurs de football américain, surfeurs et lycéens[3].
↑Maura Reilly, « The Drive to Describe: An Interview with Catherine Opie », Art Journal, vol. 60, no 2, 22/2001, p. 82 (DOI10.2307/778066, lire en ligne, consulté le )