Catherine Comet

Catherine Comet, née le à Fontainebleau, est une cheffe d'orchestre américaine d'origine française. Elle est la première femme à occuper un poste de directrice musicale d'un orchestre professionnel aux États-Unis.

Biographie

Catherine Comet naît le à Fontainebleau[1]. À l'âge de cinq ans, sa mère, qui l'a par la suite soutenue dans sa volonté d'être cheffe d'orchestre, l'emmène voir des concerts, ce qui est à l'origine de sa vocation[2].

Formation

Catherine Comet étudie au conservatoire de Paris de 1958 à 1963, où elle obtient le premier prix de piano[1]. Elle reçoit en parallèle une formation privée en analyse, harmonie, contrepoint et fugue auprès de Nadia Boulanger[1], qu'elle considère comme étant une des influences majeures de son développement musical[2].

Son père travaillant pour Air France, elle part à New-York passer une audition pour entrer à la Juilliard School of Music[2]. Admise dans cette école, elle y poursuit des études de direction d'orchestre avec Jean Morel 1964 à 1968 et y obtient une licence et une maîtrise[1],[2].

Carrière

Catherine Comet fait ses débuts professionnels en tant que cheffe d'orchestre en 1967, avec l'orchestre symphonique de Lille Radio au Festival de Besançon[1].

En 1970-71, elle est l'assistante de Pierre Boulez auprès de l'Orchestre symphonique de la BBC à Londres[1]. Elle est cheffe d'orchestre du Ballet de l'Opéra de Paris de 1972 à 1975, et directrice musicale des orchestres symphonique et de chambre de l'Université du Wisconsin à Madison de 1979 à 1981[1]. Après avoir été cheffe de l'Exxon-Arts Endowment du Saint Louis Symphonic Orchestra de 1981 à 1984, elle devient cheffe adjointe de l'orchestre symphonique de Baltimore de 1984 à 1986.

De 1986 à 1997, elle devient directrice musicale du Grand Rapids Symphony (en) à Grand Rapids, Michigan, devenant la première femme à occuper un poste de directrice musicale d'un orchestre professionnel aux États-Unis[3].

De 1990 à 1992, Catherine Comet est la directrice musicale de l'American Symphony Orchestra de New-York[1],[4],[5].

Comet est régulièrement invitée par les principaux orchestres nord-américains, notamment ceux de Boston, Chicago, Cincinnati, Detroit, Minneapolis, Philadelphie, San Francisco, Toronto et Washington[1].

Récompenses

En 1966, Catherine Comet remporte le premier prix « Émile Vuillermoz » du concours de direction d'orchestre de Besançon[1],[6].

En 1988, elle est co-lauréate du Seaver/National Endowment for the Arts Conductors Award (en)[1],[7].

Références

  1. a b c d e f g h i j et k (en) Nicolas Slonimsky, Laura Kuhn et Dennis McIntire, « Comet, Catherine | Encyclopedia.com », sur www.encyclopedia.com (consulté le )
  2. a b c et d (en) Mary Scanlan, « An Interview with Catherine Comet », Music Educators Journal, vol. 78, no 7,‎ , p. 42–45 (ISSN 0027-4321 et 1945-0087, DOI 10.2307/3398358, lire en ligne, consulté le )
  3. (en) Karin Pendle, Women & Music: A History, Indiana University Press, , 363 p. (ISBN 025321422X, lire en ligne)
  4. (en-US) Bernard Holland, « Music : Catherine Comet and American Symphony », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  5. (en-US) Allan Kozinn, « Comet Is Leaving American Symphony; Botstein Takes Post », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  6. Festival International de Musique Besançon Franche Comté, « Concours international de jeunes chefs d’orchestre de Besançon - Lauréats depuis 1951 - CJCO_laureats.pdf » [PDF], sur Google Docs (consulté le )
  7. (en)  Crutchfield, Will, « Music : Catherine Comet Leads Verrde 'Destiny' », The New York Times,‎

Liens externes