Caroline de BrunswickCaroline de Brunswick
Caroline de Brunswick par James Lonsdale (en). Titre Reine consort du Royaume-Uni et de Hanovre –
Signature
Caroline de Brunswick (en allemand : Caroline Amalie Elisabeth von Braunschweig-Wolfenbüttel), née le à Brunswick et morte le à Hammersmith à Londres, est reine du Royaume-Uni et du Hanovre de 1820 à 1821 en tant qu'épouse de George IV. FamilleCaroline est la fille de Charles-Guillaume, duc de Brunswick-Wolfenbüttel (1735-1806), et d'Augusta de Hanovre (1737-1806). Elle est l'arrière-petite-fille de George II par sa mère. Elle est connue dans sa jeunesse par le titre de courtoisie de « duchesse de Brunswick-Wolfenbüttel ». BiographieJeunesse et éducationElle est élevée dans une situation familiale difficile en raison de la liaison de son père avec la baronne Luise von Hertefeld, qu'il installe comme sa maîtresse officielle en 1777[1]. Elle est éduquée par des gouvernantes, dont la comtesse Eleonore von Münster de 1783 à 1791, qui gagne son affection. Caroline peut comprendre l'anglais et le français, mais son père admet qu'elle manque d'éducation, à l'exception de la musique. Princesse de GallesEn 1795, elle épouse son cousin Georges-Frédéric Auguste de Hanovre, (Georges IV) alors prince de Galles. Elle a de cette union, l'année suivante, la princesse Charlotte de Galles. Peu après la célébration du mariage, les deux époux se séparent d'un commun accord. La conduite anticonformiste de Caroline après cette séparation donna lieu à de graves soupçons et par suite à des débats scandaleux. Sir Thomas Lawrence (1769-1830) peint trois portraits d'elle. Celui peint en 1798 et conservé au Victoria & Albert Museum a été réalisé deux ans après la séparation avec son mari[2]. Pour pouvoir rompre son mariage, ne craignant pas de la déshonorer ni de jeter l'opprobre sur la maison royale de Grande-Bretagne et de Hanovre, par deux fois Georges IV ose la traîner devant le tribunal pour lui intenter une accusation publique d'adultère, en 1806 et 1820 ; et, lorsqu'il monte sur le trône, en 1820, il ne permet pas qu'elle partage son titre ni qu'elle assiste au couronnement qui a lieu l'année suivante. Elle meurt peu après ce dernier affront. On a dit, sans preuves, qu'elle aurait été empoisonnée[réf. nécessaire]. Elle est inhumée dans l'église Saint-Blaise, appelée « cathédrale », de Brunswick. Notes et références
Voir aussiBibliographie
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