Les œuvres de Bonini sont tirées de faits réels, généralement en rapport avec la société italienne et plus particulièrement la ville de Rome[5]. Dans Suburra et Rome brûle, Bonini décrit un système politico-mafieux existant au sein la ville de Rome[6],[5]. Il révèle les liens entre mafia et appareil politique en utilisant comme contexte l’arrestation du mafieux Massimo Carminati, dit Le Borgne par la police italienne [7] en novembre 2014[6]. L’administration Berlusconi est également illustrée dans les œuvres de Bonini. Carlo Bonini compare Rome, durant les années Berlusconi, à une prostituée[5],[6]. Par ailleurs, tout comme dans la vraie vie Bonini met ses personnages devant des dilemmes : poursuivre l’amour ou ses idéaux, éliminer ses adversaires ou disparaître[5],[6].
Bibliographie
2004 - Guantamo (Einaudi, 2009) ;
2007 - Collusion: International Espionage and the War on Terror (Melville House, 1er avril 2007) ;
2009 - ACAB All cops are bastards (Einaudi, 2009) ;
2013 - Suburra[8] co-écrit avec le romancier Giancarlo De Cataldo, traduit par Serge Quadruppani (Métailié "Noir - Suite italienne", janvier 2016) et adapté au cinéma par Stefano Sollima en 2016[1] ;