Un nouveau découpage territorial du Tarn entre en vigueur à l'occasion des premières élections départementales suivant le décret du 17février 2014[1]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[2]. Dans le Tarn, le nombre de cantons passe ainsi de 46 à 23.
À l'issue du 1er tour des élections départementales de 2015, trois binômes sont en ballottage : Françoise Bardou et Éric Pujol (DVD, 40,58 %), Isabelle Calmet et Gérard Puech (Divers, 32,48 %) et Patrick Labit et Mireille Loprieno (FN, 26,94 %). Le taux de participation est de 63,78 % (8 659 votants sur 13 576 inscrits)[4] contre 58,71 % au niveau départemental[5] et 50,17 % au niveau national[6].
Au second tour, Françoise Bardou et Éric Pujol (DVD) sont élus avec 43,49 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 64,78 % (3 614 voix pour 8 794 votants et 13 576 inscrits)[7].
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[8]. Dans le canton du Haut Dadou, ce taux de participation est de 42,88 % (5 910 votants sur 13 784 inscrits)[9] contre 39,08 % au niveau départemental[10]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage : Jean-Luc Cantaloube et Catherine Gely (Union au centre et à gauche, 38,11 %) et Isabelle Calmet et Jean-Pierre Lefloch (DVG, 22,88 %)[9].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,36 % au niveau national[11], 39,14 % dans le département[10] et 41,73 % dans le canton du Haut Dadou[9]. Jean-Luc Cantaloube et Catherine Gely (Union au centre et à gauche) sont élus avec 56,58 % des suffrages exprimés (2 865 voix pour 5 752 votants et 13 785 inscrits)[9],[12],[13].
Composition
Lors du redécoupage de 2014, le canton du Haut Dadou comprenait trente-et-une communes entières[1].
À la suite de la création des communes nouvelles de Bellegarde-Marsal au et de Terre-de-Bancalié au , le canton comprend désormais vingt-cinq communes entières.
(Sources : Base Insee, population municipale à partir de 2013[14].)
Notes et références
Notes
↑Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[3].
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Article 4 de la loi du 17 mai 2013 modifiant l'article L 191 -1 du code électoral.
↑Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.